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CAC 40: la Chine rassure, Alstom et les bancaires au top.

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(CercleFinance.com) - Le CAC 40 reprend de la hauteur après la forte baisse d'hier, consécutive notamment aux propos déconcertants de la présidente de la Fed Janet Yellen lors de son audition par le Sénat américain. L'optimisme est de retour al

(CercleFinance.com) - Le CAC 40 reprend de la hauteur après la forte baisse d'hier, consécutive notamment aux propos déconcertants de la présidente de la Fed Janet Yellen lors de son audition par le Sénat américain. L'optimisme est de retour alors que la saison de la publication des résultats s'intensifie, sur fond de statistiques probantes en provenance de Chine.

Vers 14h30, le principal indice parisien grimpe de 1,5% environ à 4.368 points.

La séance est à nouveau riche en événements. Avant le chiffre de la production industrielle américaine en juin, laquelle a crû de 0,4%, soit deux fois plus qu'attendu par les économistes, les opérateurs avaient pris connaissance de la balance commerciale en zone euro en mai.

Celle-ci a révélé un excédent de 15,4 milliards d'euros, stable en séquentiel.

Surtout, les places européennes sont soutenues par des données rassurantes quant à la vigueur de l'économie chinoise. Le PIB de la deuxième économie mondiale a ainsi crû de 7,5% au deuxième trimestre en glissement annuel, soit 0,1 point de plus qu'escompté par les économistes.

Aurel BGC souligne également que la production industrielle chinoise s'est inscrite en hausse de 9,2% et que les investissements en capital fixe ont augmenté de 17,3%, par rapport à l'année dernière.

'Les nouvelles chinoises agissent toujours comme un moyen idéal de ranimer les marchés, en rassurant les investisseurs sur l'idée que la croissance n'est pas complètement absente de l'économie mondiale', analyse Brenda Kelly, stratégiste de marchés en chef chez IG.

Sur le front des valeurs françaises, Alstom (+3,6% à 27,5 euros) se hisse en tête du CAC 40 après un relèvement de recommandation d'Exane.

L'intermédiaire préconise désormais d'acheter le titre du groupe industriel, dont 'les perspectives et le profil de risque du 'nouvel Alstom' ont radicalement changé' depuis l'offre de General Electric sur ses activités énergétiques, estime-t-il.

Chahutées ces derniers jours en raison des vives inquiétudes concernant la santé financière de l'établissement portugais Espirito Santo, les bancaires, elles, se reprennent. Figurant parmi les plus fortes hausses de l'indice phare, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole engrangent en effet respectivement 2,4, 3,2 et 3,3%.

Enfin, CGG stoppe l'hémorragie. Après quatre séances consécutives de forte baisse (et un précédent exercice boursier à marquer d'une pierre noire), l'action du groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique progresse en effet de 1,2% à 8,6 euros, mais sous-performe une nouvelle fois le marché parisien.

A contrario, Airbus Group, lanterne rouge du CAC 40, cède 2,2% à 45,5 euros alors que la rupture avec Qatar Airways semble consommée.

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