CAC 40: les investisseurs toujours prudents avec l'Ukraine.

Le 07/05/2014 à 11:03 | MAJ à 11:15

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris reperd du terrain mercredi matin, dans le sillage des tensions en Ukraine et après la publication de résultats décevants de grands noms de la cote comme Société Générale ou Veolia. A 10h45, l'indice CAC

A 10h45, l'indice CAC 40 rétrocède 0,3% à 4.416,2 points.

'Les investisseurs ont tendance à devenir prudents en réaction à la crise russo-ukrainienne', explique un analyste en poste à Paris.

Alors que certains observateurs commencent à évoquer le risque d'une guerre civile dans le pays, l'Otan envisagerait pour sa part la mise en place d'un dispositif de présence militaire permanent en Europe de l'Est.

Les chartistes font toutefois valoir que le CAC ne matérialise pas de véritable alerte baissière pour le moment et que seule une cassure des 4.345 points viendrait entériner une configuration négative sur l'indice.

Sur le SBF 120, Casino gagne 2,5% après avoir fait part de son intention de créer une branche de commerce en ligne qui rassemblerait ses sites Internet en France, au Brésil, en Colombie et en Asie.

Crédit Agricole prend 2,4% après la publication d'un résultat net en hausse de presque 30% au premier trimestre, à 853 millions d'euros.

CGG subit un trou d'air de plus de 9% après l'annonce d'une perte nette de 40,4 millions de dollars au 1er trimestre 2014, contre un bénéfice de 79,1 millions un an plus tôt, ce qui a littéralement douché les investisseurs.

Saint-Gobain plie de 4% après que la société de portefeuille Wendel ait placé 4,3% du capital du groupe de matériaux de construction, soit 24 millions d'actions environ.

Veolia Environnement lâche 2,9% après avoir terminé le premier trimestre de son exercice 2014 sur un résultat opérationnel récurrent en baisse de 7,3%, les performances de Dalkia France, sa filiale de chauffage, ayant subi un hiver exceptionnellement doux.

Société Générale cède 1,5% après la parution d'un résultat net part du groupe en baisse à 315 millions d'euros (contre 364 millions d'euros au premier trimestre 2013) sur fond de dépréciation de l'écart d'acquisition des activités en Russie.

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