CAC 40: la phase de consolidation se poursuit.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris ne parvient pas à décoller mercredi matin et reste scotchée sous les 5000 points, dans un climat d'aversion au risque lié aux élections britanniques et à la Grèce.

Vers 10h00, l'indice CAC 40 grignote péniblement 0,2% à 4985,2 points.

Ailleurs en Europe, Londres grappille 0,1% tandis qu'à Francfort le DAX abandonne 0,1%.

'Jusqu'à aujourd'hui, on a pu noter une certaine volonté de passer outre les sujets politiques importants du moment, que ce soient les élections au Royaume-Uni ou les négociations au sujet de la dette grecque', rappelle Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.

'On comprend maintenant que ces dossiers pourraient imprimer une tendance négative sur plusieurs séances, avec des marchés qui tentent de prédire comment les choses vont évoluer entre aujourd'hui et le début de la semaine prochaine', explique le professionnel.

Du côté des indicateurs, la dernière enquête de Markit a montré un nouveau ralentissement de la croissance de l'activité dans le secteur français des services en avril avec un indice PMI revenu à 51,4 contre 52,4 au mois de mars.

Sur le front des valeurs, STMicroelectronics grimpe de 3,1% dans le sillage de l'enthousiasme entourant Infineon après la parution de ses résultats trimestriels hier.

Bureau Veritas progresse de 2,5% après avoir confirmé à l'issue de son premier trimestre ses perspectives pour 2015, anticipant notamment une légère amélioration de la croissance organique par rapport à l'exercice 2014.

Alstom gagne aussi du terrain (+1,9%) après avoir dégagé un cash-flow positif au second semestre de son exercice, ce qui lui permet de compenser en partie le montant négatif du premier semestre.

Côté baisses, Arkema perd 1,8% après avoir dévoilé mercredi un bénéfice net en baisse au titre de son premier trimestre, essentiellement sous le coup de la montée en puissance de ses investissements.

Société Générale lâche 1,8% après la parution d'un produit net bancaire en hausse de 12,3% à 6.353 milliards d'euros au premier trimestre, avec un résultat brut d'exploitation en progression de 20,7%.

Vallourec abandonne 1,3% dans le sillage de commentaires défavorables des analystes de Bernstein.

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