CAC 40: léger repli en l'absence de catalyseurs.
(CercleFinance.com) - Nouvelle séance de baisse en vue à la Bourse de Paris, en l'absence de catalyseurs susceptibles d'infléchir la tendance négative observée depuis vendredi. Les investisseurs semblent continuer de digérer les annonces de la
(CercleFinance.com) - Nouvelle séance de baisse en vue à la Bourse de Paris, en l'absence de catalyseurs susceptibles d'infléchir la tendance négative observée depuis vendredi.
Les investisseurs semblent continuer de digérer les annonces de la BCE jeudi, qui ont entraîné une forte hausse du CAC 40, à quelques encablures des 4.500 points, et de vouloir prendre leurs bénéfices. Vers 13h45, l'indice phare se replie en effet de 0,1% à 4.469 points dans des volumes une nouvelle fois limités.
'Il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent du côté des indicateurs économiques aujourd'hui et aucun n'élément n'est susceptible de fournir de véritable impulsion', commente-t-on chez Valutrades.
La séance est en effet calme sur le front macroéconomique en zone euro et aucune donnée en provenance des Etats-Unis ne viendra animer la journée.
Les investisseurs ont tout de même pris connaissance ce matin d'un nouvel indicateur décevant en France, le creusement du déficit budgétaire de l'Etat en juillet, ressorti à 84,1 milliards d'euros après -80,8 milliards un an plus tôt en raison des dépenses liées au programme des investissements d'avenir, a annoncé le ministère du Budget.
La production industrielle a dans le même temps augmenté de 0,5% outre-Manche, mais le déficit commercial de la Grande-Breatgne a augmenté de 800 millions de livres en séquentiel en juillet à 3,3 milliards.
Toujours de l'autre côté du Channel, le sondage diffusé avant-hier et donnant le 'oui' à l'indépendance de l'Ecosse majoritaire est du point de vue de XTB 'loin d'être anecdotique'. Il 'montre un réel malaise des Ecossais, qui ne se reconnaissent pas dans la politique néolibérale de David Cameron', et 'l'euphorie des indépendantistes pourrait contaminer le pays de Galles, mais aussi les catalans qui doivent eux-mêmes se prononcer le 9 novembre', suggère l'analyste.
Au chapitre des sociétés, le marché retient son souffle à quelques heures du lancement officiel du nouvel iPhone. Pour l'heure, L'Oréal (-1,2% à 125,7 euros), deuxième plus forte baisse du CAC 40 derrière Renault, est à la peine après que son PDG Jean-Paul Agon a déclaré aujourd'hui dans les colonnes du Figaro s'attendre à une année difficile, anticipant une croissance du marché mondial des cosmétiques 'bien plus faible que prévu'.
Les valeurs du secteur de l'énergie sont elles aussi malmenées. Technip, CGG et Total cèdent en effet respectivement 2, 1,3 et 0,5%.
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