CAC 40: nouvelle baisse, Vallourec mord la poussière.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris reste en territoire négatif, mais tend à limiter ses pertes à la mi-séance.

Au lendemain du chiffre très décevant de la croissance américaine au premier trimestre (+0,2% en première estimation, après +2,2% au quatrième trimestre 2014 et contre +1% attendu par les économistes), le CAC 40 abandonne un peu moins de 0,3% et se maintient donc au-dessus du seuil des 5.000 points à 5.025 points.

Cette semaine écourtée n'en demeure pas moins la plus mauvaise de l'année pour l'indice phare, comme un contre-coup après la phase de hausse entamée dans le sillage du lancement par la BCE d'un programme de rachats d'actifs destiné à stimuler la croissance et à juguler la déflation dans l'eurozone.

Pour autant, les stratèges de Barclays Bourse se veulent rassurants et évoquent une consolidation boursière devant simplement permettre d'assainir la tendance. 'L'action des banques centrales restera puissante tout au long de l'année et devrait permettre de soutenir la tendance', soulignent-ils.

Sur le front des indicateurs, le taux d'inflation annuel de la zone euro est ressorti à 0% ce mois-ci, en hausse de 0,1 point en séquentiel, d'après une estimation rapide d'Eurostat. Du côté de l'emploi, et en attendant les chiffres hebdomadaires du chômage américain (publiés en même temps que les dépenses et revenus des ménages au titre du mois écoulé), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières dans la région s'est établi à 11,3% en mars 2015, stable par rapport à février.

S'agissant des valeurs, Vallourec plonge de 15,6% sur le SBF 120 après la publication de comptes trimestriels dégradés et inférieurs aux attentes. Les analystes ne voient de surcroît aucune perspective d'amélioration à court terme pour le leader mondial des solutions tubulaires premium.

Le titre STMicroelectronics lâche quant à lui 11,4% en dépit de l'annonce d'une progression de sa marge brute au premier trimestre 2015. Les objectifs trimestriels sont jugés décevants étant donné les effets de changes favorables.

Alcatel-Lucent cède par ailleurs 6,3% dans le sillage des résultats décevants du groupe finlandais Nokia.

A l'inverse, Lafarge s'adjuge 3,2% après la parution de résultats un peu meilleurs que prévu au premier trimestre et la confirmation de ses perspectives pour 2015, dans un contexte de fusion imminente avec son homologue suisse Holcim.

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