CAC 40: rebond technique, peu d'actualités.
(CercleFinance.com) - Rebond technique et rachats à bons comptes à la Bourse de Paris, mais le CAC 40 demeure à distance respectable de la résistance des 4.300 points, franchie sans coup férir hier. Au lendemain d'une séance particulièrement Ã
(CercleFinance.com) - Rebond technique et rachats à bons comptes à la Bourse de Paris, mais le CAC 40 demeure à distance respectable de la résistance des 4.300 points, franchie sans coup férir hier.
Au lendemain d'une séance particulièrement éprouvante, l'indice phare retrouve quelques couleurs. Orienté à la hausse pour la première fois de la semaine, il engrange en effet environ 0,4% à 4.279 points vers 13h30.
'Le comportement des investisseurs depuis jeudi dernier résume assez bien ce que nous vivons sur les marchés depuis l'été dernier : une succession de phases de déprime et d'euphorie', commente un gérant de Barclays Bourse. La volatilité demeure plus que jamais de mise et la hausse du jour apparaît de facto précaire aux yeux de nombreux analystes.
'La Grèce ayant dominé les grands titres la veille, les investisseurs continueront de suivre la situation de près', prévient-on d'ailleurs chez IG, qui rappelle que 'l'élection anticipée du président grec commencera le 17 décembre, soit le même jour que la réunion de politique monétaire de la Fed'. Jugée très risquée par les marchés, celle-ci pourrait il est vrai accoucher d'une remise à plat des réformes structurelles et économiques drastiques imposées à la population pour tenter de sortir le pays de la panade.
Autre motif d'incertitude latent que ne saurait masquer la (petite) hausse du jour, potentiellement corrélé à la situation politique en Grèce : la décision de la Banque centrale européenne (BCE) concernant d'éventuels rachats d'obligations souveraines.
Ceux-ci semblent de moins en moins garantis, vu la prudence sur le sujet de Mario Draghi lors de sa dernière conférence de presse et les réticences d'Ardo Hansson, l'un des membres du conseil des Gouverneurs de l'institution, selon lequel recourir à la planche à billets pour acheter de la dette souveraine pourrait engendrer une bulle spéculative.
Pauvre sur le front macroéconomique - on signalera tout de même la baisse de la production industrielle de 0,8% en octobre ainsi que le nouveau recul de la confiance des ménages japonais en novembre, ce qui n'a certainement pas échappé au Premier ministre Shinzo Abe, de plus en plus malmené dans les sondages -, l'actualité est également peu animée s'agissant des valeurs.
Deuxième plus forte hausse du SBF 120, Saft (+3,9% à 24,5 euros) tire néanmoins son épingle du jeu après l'annonce de la signature de plusieurs contrats en Chine.
Le secteur de la construction est également bien orienté comme en attestent la bonne tenue d'Eiffage (+4% à 39,2 euros) et de Vinci (+3,8% à 44,9 euros).
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