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CAC40: sous les 3390, WStreet perd 1%, pétrole bondit de +3%

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,7%) clôture sous les 3.400Pts, presque au plus bas du jour (mais pas 'exactement', comme la veille). Paris somnolait autour de l'équilibre jusqu'à l'ouverture de Wall-Street, dans de faibles volumes: l'activité

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,7%) clôture sous les 3.400Pts, presque au plus bas du jour (mais pas 'exactement', comme la veille).
Paris somnolait autour de l'équilibre jusqu'à l'ouverture de Wall-Street, dans de faibles volumes: l'activité s'est un peu réveillée au cours des 90 dernières minutes avec 1 milliard d'Euro échangés en plus, mais 2,6MdsE, cela ne traduit pas des dégagements très impressionnants.

La tendance s'est alourdie en Europe en fin de journée et l'Euro-Stoxx50 recule de 0,95% tandis que le FTSE perd -0,55%, le DAX -0,8% et Madrid -1,85%.
Les investisseurs n'étaient de toutes façons pas enclins à prendre des risques à quelques heures des résultats d'Alcoa, tandis que le consensus table pour l'ensemble des valeurs du 'S&P' sur un recul global compris entre -2% et -2,5% (-2,3% serait le consensus médian).

Wall Street crée cependant la surprise en déjouant -sans cause évidente et incontestable- les pronostics plutôt confiants de préouverture.
Après une entame de séance placée sous le signe de la stabilité, la tendance a très vite basculé à la consolidationle: le 'S&P' lâche -0,7%, le Nasdaq (-1,25%) alors que le 'Dow' ne cède que -0,5%.

'La réaction des investisseurs aux publications à venir ne dépend toutefois pas seulement de l'écart par rapport au consensus, mais souvent des discours des entreprises et des perspectives d'activité sur le trimestre suivant qu'elles expriment', prévient Aurel BGC.

'L'Europe continue d'inquiéter les investisseurs, malgré la mise en place du MES. La situation de la Grèce, de l'Espagne ainsi que l'absence de consensus diplomatique pour pallier à cette crise sont autant d'éléments qui ne rassurent pas les marchés', souligne Saxo Banque.

La chancelière allemande Angela Merkel est d'ailleurs aujourd'hui de passage en Grèce pour la première fois depuis le début de la crise de la dette en Zone Euro de 2010, alors que le pays est dans l'attente du déblocage d'une nouvelle tranche d'aide.
Des manifestations -pourtant interdites- se déroulent cet après-midi à Athènes.

Les perspectives macroéconomiques ne sont pas souriantes: alors que 'l'incertitude pèse lourdement sur les perspectives', le Fonds monétaire international a abaissé hier soir ses prévisions pour l'économie mondiale, ne tablant plus que 3,3% et 3,6% de croissance en 2012 et en 2013.

'Les mises en garde contre 'trop' d'assainissement budgétaire public est caractéristique d'une situation économique très anxiogène pour 2013', note à ce sujet Arnaud Poutier chez IG, soulignant l'hypothèse de croissance ramenée à +0,2% seulement pour Europe en 2013.

Les cambistes semblent marquer le coup puisque l'Euro recule de -0,7% à 1,2875$... mais cela devrait redonner un peu d'oxygène au commerce extérieur européen.
Le rebond du pétrole ne provoque pas de consolidation symétrique du pétrole, bien au contraire: le baril de 'WTI' reprend +3,3% à 92,3$ sur le NYMEX.
Les gains viennent d'ailleurs de doubler en l'espace d'un quart d'heure (depuis 18H): une cause géopolitique est peut être à rechercher.

Sur le CAC40, la performance la plus notable revient à STMicroelectronics (+3% à 4,45 euros), le fabricant de semi-conducteurs ayant reconnu mardi avoir mandaté un 'conseiller externe' au sujet de l'avenir de sa coentreprise ST-Ericsson. Vivendi a bondi de +2%, Vinci et Arcelor de +1,5%... et Total n'a grappillé que +0,3% malgré un baril repassé au-dessus des 91$ avant 17H30.

Alcatel-Lucent décrochait de 5,1% à 0,74 euro dans de très gros volumes: dans une note publiée ce matin, les analystes de Crédit Suisse se montrent pessimistes sur les résultats de troisième trimestre, qui seront publiés le 2 novembre, hier c'était Goldman Sachs qui anticipait un cours de 0,6% (étude 100% 'à charge', avec insinuation d'un risque de faillite et d'AK)... et une semaine auparavant c'était au tour d'UBS (étrange coïncidence).
Les autres perdants du jour s'appelaient Saint Gobain et Véolia (-2,2%) puis Carrefour (-1,75%).

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