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CAC40: balloté en toutes directions, entre 'stats' et BCE.

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(CercleFinance.com) - Les portes de saloon continuent de battre à toute volée avec un CAC40 perdant initialement -1,65%, puis repassant positif de +0,2% vers 11H (programme OMT de la BCE déclaré 'légal' par la Cour Européenne) avant de replonge

(CercleFinance.com) - Les portes de saloon continuent de battre à toute volée avec un CAC40 perdant initialement -1,65%, puis repassant positif de +0,2% vers 11H (programme OMT de la BCE déclaré 'légal' par la Cour Européenne) avant de replonger de -1,5% vers 14H35 (mauvais chiffre US) pour reduire cette perte de moitié une heure plus tard.

La Bourse de Paris cède désormais -0,75% à 4.258Pts, pénalisée notamment par la chute d'Arcelor-Mittal (-5,5% à 8 euros) dans un contexte de pressions accrues à la baisse sur les coûts des matières premières (le cuivre est au plus bas depuis 5 ans et demi).

Autre valeur à la peine, EDF recule de 5,7% à 21,3 euros, un scénario assez 'improbable' vu le bond de 5% qu'avait enregistré l'électricien hier.

On soulignera aussi le nouveau recul des prix du pétrole, qui affecte des titres comme Vallourec (-2,7% à 19 euros).

Les investisseurs prennent une partie de leurs bénéfices après deux séances consécutives de nette hausse, dans un contexte d'incertitudes croissantes autour de l'annonce par la BCE d'un programme de rachats d'actifs dès le 22 janvier prochain pour relancer la croissance et lutter contre la déflation dans l'eurozone.

Un grand nombre d'analystes la juge hautement probable, tandis que les équipes de Saxo Banque soulignent que les opérateurs 'semblent même se détourner du vote en Grèce'.

Et d'évoquer 'les craintes de l'impact brutal que pourrait avoir la chute du baril sur la croissance économique mondiale', qui préoccupe également la Banque mondiale puisque l'institution a réduit ses prévisions de 0,4 point à 3% pour 2015 et de 0,2 point à 3,3% pour l'an prochain, comme le rappelle XTB France.

'Trois raisons expliquent un tel choix : l'échec des 'Abenomics' au Japon, le ralentissement des pays émergents (notamment la Chine) et bien entendu les risques déflationnistes en Europe', analysent ses experts.

Sur le front des statistiques américaines, les stocks des entreprises américaines ont crû de 0,2% en novembre, soit la même augmentation que le mois précédent (chiffre confirmé par rapport à l'estimation initiale), et contre +0,3% attendu.
Pénalisées par l'érosion des prix du pétrole, les ventes au détail ont en revanche diminué de 0,9%, contre +0,1% prévu par les économistes et après +0,4% (chiffre révisé de +0,7%) en novembre (un score très décevant en fait).
A Wall Street, les indices US avaient rouvert en repli de -1,25%, le Dow Jones réduit sa perte à -1,1%, le S&P500 à -0,85%.

Auparavant, le marché avait pris connaissance d'une hausse de 0,2% de la production industrielle dans la zone euro en séquentiel en novembre, tandis que le taux de croissance mensuel de la région a été révisé de +0,1% à +0,3% pour le mois précédent.

A noter le cavalier seul à la hausse de Carrefour (+3,8%) soutenu par des recommandations favorables, Publicis et Veolia sont loin derrière avec +0,8%.

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