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CAC40: bondit vers 3780 dans le sillage de Francfort et du $

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(CercleFinance.com) - Après un petit moment d'hésitation vers 16H30, le mouvement 'bullish' est reparti de plus belle en fin de séance: le CAC40 a même bénéficié d'un bon 'coup de pouce de +0,2% durant le 'fixing' pour en terminer à +0,7% à

(CercleFinance.com) - Après un petit moment d'hésitation vers 16H30, le mouvement 'bullish' est reparti de plus belle en fin de séance: le CAC40 a même bénéficié d'un bon 'coup de pouce de +0,2% durant le 'fixing' pour en terminer à +0,7% à 3.778, pratiquement au plus haut du jour, de la semaine (gain hebdo de +1%) et de l'année 2013 (avec +3,5% depuis le 31/12/2012).

La situation semble un peu figée depuis la réouverture à Wall-Street avec des scores qui évoluent peu... mais toujours pas le moindre signe de faiblesse avec une progression moyenne de +0,4% des indices US.
Le 'Dow' culmine à 13.885 et le 'S&P' à 1.501Pts: ces deux indices sont en route pour une 8ème séance consécutive (du jamais vu depuis 2006) et le Russel-200 établit un nouveau plus haut absolu à 904Pts.

Plus fort encore: avec un gain de +3% ce matin, la bourse de Tokyo vient d'aligner une 11ème semaine de hausse consécutive... du jamais vu depuis 42 ans.
Le discours des stratèges, des gérants, des chroniqueurs économiques et y compris de ceux qui n'y connaissent pas grand chose, c'est que la tendance est 'ultra-haussière' et que rien -pas le moindre indicateur technique- ne préfigure la moindre consolidation: l'hypothèse même d'un consolidation semble hors de propos.

Le consensus est tout simplement à 100% 'bullish' alors que va s'enclencher en 2013 la 'GRANDE ROTATION' des obligations en faveur des actions... peu importe que le DAX, le 'Dow Transport', le 'S&P' soient au plus haut historique car face à des produits de taux offrant des rendement négatif, même à 30 ou 40 fois les profits (comme sur Remy Cointreau), les actions ne sont 'pas chères'.

En fait, moins il y a de croissance (récession de -0,3% en Angleterre, reprise 'désespérément lente' aux USA comme l'exprime la FED), plus il y a de chômage, plus la masse salariale globale se contracte (ainsi que le pouvoir d'achat)... et plus les perspectives économiques sont encourageantes pour les places boursières.

Le véritable mystère demeure: pourquoi les particuliers ne se ruent-ils pas vers la bourse comme les gérants institutionnels en Allemagne ?

La bourse de Francfort par exemple explose de +1,4% à 7.860Pts (le DAX clôture à 3% de son record absolu du 16 juillet 2007) grâce au regain de confiance qui se confirme en Allemagne (l'IFO grimpe vers 104,2 contre 102,4 fin décembre) mais les opérateurs négligent totalement la cassure du support des 120 par le Yen face à l'Euro.

L'effondrement de -20% de la devise nippone en 2 mois (et bientôt -25% selon les voeux de Mr Shinzo Abe) ne semble même pas avoir eu lieu, comme si cela ne risquait pas d'affecter la compétitivité des produits allemands.

La guerre des devises est repartie de plus belle (le Dollar rechute sous 1,3460E) mais l'indice paneuropéen Euro STOXX 50 s'octroie 0,78% à 2.745.

La monnaie unique européenne est également soutenue par des remboursements plus importants que prévu (137MdsE) des banques à la BCE, dans le cadre des LTRO.

Sur le CAC, STMicroelectronics bondit de 4,25% à 6,42 euros à la suite d'un relèvement de recommandation à 'surperformance' des analystes d'Exane BNP Paribas.

Vallourec grimpe aussi (+3,1%) après avoir annoncé que sa filiale de tubes pour centrales nucléaires avait remporté plusieurs commandes fin 2012, Areva bondit également de +3% à 15E. Technip s'adjuge 2% à la faveur d'une recommandation favorable de Barclays Capital.

Lanterne rouge du CAC, ArcelorMittal recule de 1,4% à 13,16 euros après avoir été dégradé à 'neutre' par UBS, même score pour Bouygues, Gemalto reculait de -1,15%.

Société Générale indique avoir adopté une opinion plus modérée sur Lafarge et avoir abaissé sa recommandation d'achat' à 'conserver' sur le titre. L'analyste ramène son objectif de cours à 50 euros, contre 54 euros auparavant.

HSBC annonce avoir ramené sa recommandation sur Christian Dior de 'surpondérer' à 'neutre' dans le cadre d'une étude consacrée au secteur du luxe. Son objectif de cours remonte à 147 euros, contre 140 euros précédemment.

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