BFM Patrimoine
Placements

CAC40: chute sous 4350 avec faibles volumes, W-Street à -1%.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Paris finit au plus bas du jour et perd -1,45% pour la seconde séance consécutive dans des volumes de 2,975MdsE: c'est plus étoffé que la veille mais cela reste encore bien modeste vu l'ampleur de la variation de ce mardi. L

(CercleFinance.com) - Paris finit au plus bas du jour et perd -1,45% pour la seconde séance consécutive dans des volumes de 2,975MdsE: c'est plus étoffé que la veille mais cela reste encore bien modeste vu l'ampleur de la variation de ce mardi.

L'indice CAC40 s'enfonce nettement sous 4.400Pts et retombe au niveau de ses planchers de la mi-avril (soit 5,5% perdus en 3 semaines)
Les valeurs reculent sur un large front et pas une seule valeur vedette ne figurait 'dans le vert' en clôture.

L'Euro-Stoxx50 qui cède -1,35% enfonce le support des 3.200Pts et le DAX (-1,35%) a également cassé en toute fin de parcours le support des 9.800Pts (déjà testé à plusieurs reprises depuis début juin), Milan chute de -2,7%, Lisbonne de -3%.

Voilà typiquement une consolidation -sévère sur 48H puisque voisine de -3% pour nombre d'indices de l'Eurozone- que 'personne n'a vu venir' et qu'il semble difficile de relier à un catalyseur négatif en particulier (économique ou géopolitique... tout ce qui était mauvais a été systématiquement occulté depuis fin février).

Mais depuis juillet 2012, combien de fois les indices boursiers sont ils montés à contre-courant de 'l'actu du jour' pour des raisons échappant totalement à l'entendement... comme si le but avait été de susciter l'effet de surprise maximum ?

'Une combinaison de facteurs incite à la consolidation: les craintes concernant la reprise allemande, l'absence de nouvelles économiques favorisant le retour de la hausse, et les volumes atones qui sont le reflet de la période estivale', explique Christophe Dembik, analyste financier chez Saxo Banque.
Mais il y a peu, des chiffres atones ou très en-deçà des attentes euphorisaient les marchés: plus c'était mauvais, plus cela préfigurait de nouvelles largesses monétaires et des taux maintenus éternellement à zéro.

La perspective de la saison des résultats aux Etats-Unis, avec Alcoa qui ouvre le bal à la clôture de Wall Street aujourd'hui, devrait selon l'expert permettre au CAC 40 de recouvrer une direction.

Wall Street recule mais bien moins lourdement que les places européennes (-1% en moyenne): le Dow Jones cède -0,75% à 16.895, le 'S&P' -0,8% vers 1.960, le Nasdaq et le Russel-2000 -1,65%.

Au chapitre macroéconomique, les investisseurs ont pris connaissance ce matin d'un creusement du déficit commercial français en mai.

Celui-ci est ressorti à -4,9 milliards d'euros, soit son niveau du mois de mars, après avoir remonté à -4,1 milliards en avril.

L'excédent commercial allemand a en revanche augmenté, passant de 17,2 milliards d'euros en avril à 18,8 milliards.

S'agissant des valeurs, Airbus Group s'est retourné et abandonne 0,85% à 47E, en dépit du relèvement de recommandation d'UBS de 'neutre' à 'achat'.

L'analyste trouve 'exagérées' les inquiétudes concernant l'avionneur européen, après un premier semestre marqué par de nombreuses annulations de commandes.

Arkema cède pour sa part 4,7% après une dégradation de JPMorgan de 'surpondérer' à 'sous-pondérer', assortie d'un abaissement de l'objectif de cours de 86 à 55 euros.

Quant au titre CGG, il décroche de 5,3%. Le groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique a fait état ce matin d'une légère baisse du taux de production de ses navires au deuxième trimestre... et Total à annoncé une réduction de son budget 'prospection'.

Enfin, Air-France KLM, lanterne rouge du SBF 120, pâtit lourdement de l'avertissement sur résultat émis ce matin en parallèle des chiffres du trafic pour le mois de juin.

L'action du groupe franco-néerlandais dévisse désormais de 9% à 8,75E après une nouvelle estimation de l'Ebitda 2014, désormais attendu dans une fourchette comprise entre 2,2 et 2,3 milliards d'euros, contre 2,5 milliards précédemment.
A noter également la lourdeur de Saint Gobain (-3,4%) de Veolia (-3%) puis les prises de bénéfices sur Renault (-3,05%) alors que Peugeot perd 4% malgré la hausse de 28% de ses ventes en Chine (où Tesla pourrait se voir interdire de vendre des voitures sous sa marque).

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance