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CAC40: correction sous contrôle, pluie de records à W-Street

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,34% à 4.271,3Pts) reste bien enfermé au milieu de la fourchette 4.270 et 4.280Pts depuis 9H ce matin (dans un volume anémique de 1,75MdsE), imitant l'Euro-Stoxx50 qui affiche également -0,2% à 3.026Pts. On a pu

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,34% à 4.271,3Pts) reste bien enfermé au milieu de la fourchette 4.270 et 4.280Pts depuis 9H ce matin (dans un volume anémique de 1,75MdsE), imitant l'Euro-Stoxx50 qui affiche également -0,2% à 3.026Pts.
On a pu croire l'espace de quelques secondes qu'un retour à l'équilibre était possible, juste après la publication d'un recul moins sévère que prévu (mais un recul tout de même) des ventes de logements anciens aux Etats-Unis pour septembre (à 5,29Mns annuel contre 5,2 à 5,3 anticipé).

Le Wall Street continue d'évoluer sur une note hésitante, non sans avoir pulvérisé une nouvelle série de records historiques sur le 'S&P' (à 1.747,6), sur le Russel-2000 à 1.117Pts, sur le 'Dow Transport' (à 6.844Pts)... de quoi remplir les opérateurs d'optimisme.

Le S&P500 franchit d'à peine 2 points les 1.745,5Pts (son zénith de vendredi soir)) que des 'stratèges' expliquent déjà comment les 1.750Pts (on n'y est pas encore) va bientôt devenir le support sur lequel se construira la prochaine vague de hausse en direction de 1.800/1.830Pts.

Alors que le 'S&P' affiche déjà +22% de gain cette année, il semble assez naturel aux plus optimistes de viser +30% d'ici le 31 décembre puisque se profile déjà l'incontournable 'rallye de fin d'année'.

Car qu'est-ce qui pourrait enrayer la hausse et déclencher une correction ?Charles Evans (Président de la FED de Chicago et fervent partisan du recours massif à la planche à billet) confirmait en direct sur CNBC vers 14H30 que le 'QE-3' serait maintenu en décembre, sauf net redressement des indicateurs économiques... dont tout le monde anticipe qu'ils vont se dégrader au 4ème trimestre après 17 jours de 'shutdown' qui devraient avoir amputé la croissance de -0,5 à -0,6%.

Donc tant que la FED injecte, il ne peut rien arriver, et peu importe que la croissance soit absente ou que les résultats du 'T3' déçoivent car plus les nouvelles sont mauvaises, plus les actions montent (air connu).

Cette semaine sera marquée par le retour des publications d'indicateurs économiques et un déluge de publications de résultats d'entreprises: parmi les rendez-vous les plus attendus, il y a aura demain les chiffres de l'emploi américain pour septembre (la publication avait été reportée pour cause de fermeture gouvernementale partielle).

Pour l'heure, le consensus table sur un score moyen de +180.000 créations d'emplois au mois de septembre.

Côté valeurs, Areva s'envole vers 16,1E (+9,15%) grâce à son implication dans le chantier de 20MdsE qui prévoit la construction de 2 EPR en Angleterre.
Alstom (+3,5%) et Arcelor (+3%) continuent de rattraper leur retard, loin devant Vallourec (+2,2%) et Technip qui prend 1,2% à 88,8 euros, après avoir remporté un 'important' contrat offshore avec Qatar Petroleum pour l'ingénierie, la fourniture des équipements, l'installation et la mise en service d'un projet offshore stratégique.

Eiffage grappille 0,3%, alors que le chiffre d'affaires d'APRR hors construction s'établit à 605,7 millions d'euros au 3e trimestre 2013, contre 585,6 millions d'euros au 3e trimestre 2012, soit une progression de 3,4%.Le trafic total, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, a connu au 3e trimestre 2013 une hausse de 0,8% par rapport à la même période de 2012.

Côté replis Sté Générale devient lanterne rouge avec -2%, devant Veolia Environnement qui décroche de 1,9% à 13,2 euros, dans le sillage d'une dégradation de recommandation des analystes de Bryan Garnier.
On note également le repli de -1,8% d'EADS... et Total pèse sur le CAC40 avec -0,9%
Au sein du SBF-120, Eramet se replie de 1%, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 754 millions d'euros, en baisse de 5%. Le groupe a confirmé que son résultat opérationnel courant du second semestre serait 'nettement inférieur' à celui du premier.

Sartorius Stedim Biotech recule de 2,65%, avec un net ralentissement de la croissance et des marges moins fortes qu'anticipé.

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