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CAC40: la croise portugaise pèse lourdement.

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(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris broie du noir ce mercredi, face à un contexte lourd de menaces qui combine crise politique du Portugal, dégradation de note de S&P sur des grandes banques et poussée des cours du pétrole sur fond de te

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris broie du noir ce mercredi, face à un contexte lourd de menaces qui combine crise politique du Portugal, dégradation de note de S&P sur des grandes banques et poussée des cours du pétrole sur fond de tensions en Egypte.

Vers 13h40, l'indice CAC40 abandonne 1,6% à 3.682 points dans un volume de 1,2 milliard d'euros, une tendance en ligne avec celles de Londres et de Francfort, tandis que les 'futures' annoncent une ouverture en baisse à New York.

La correction touche l'ensemble de l'Europe dans le sillage de Lisbonne qui plonge face au climat de crise politique que connait le pays suite à la démissions surprises du ministre des Finances et de celui des Affaires étrangères du pays.

'Ce départ va clairement fragiliser la coalition. Le chef du Parti socialiste, principal parti d'opposition a sollicité une rencontre 'urgente' avec le président de la République pour réclamer des élections anticipées', souligne Aurel BGC.

'La désintégration de la coalition portugaise et la flambée alarmante des rendements obligataires du pays montrent à quel point la pilule de l'austérité est difficile à avaler', commente un analyste marchés chez IG.

Autre source d'inquiétude pour les marchés, Standard & Poor's a abaissé dans la soirée de mardi les notes de crédit de quelques-uns des noms les plus emblématiques de la finance européenne, dont Deutsche Bank.

Dans ce contexte, les marchés ne profitent pas de l'indice PMI final Markit composite dans la zone euro. Se redressant de 47,7 en mai à 48,7 en juin, il signale pourtant le plus faible repli de l'activité dans la zone depuis 15 mois.

'La croissance de la zone euro devrait rester peu dynamique, à moins d'un nouveau regain de confiance des entreprises et d'un infléchissement de la courbe du chômage qui culmine actuellement à un inquiétant record de 12,2%', s'inquiète-t-on chez Markit.

L'après-midi s'annonce relativement chargé aux Etats-Unis, avec la publication des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé, puis de la balance commerciale, de l'indice ISM non manufacturier et des stocks de pétrole.

Sur le CAC40, les valeurs bancaires figurent assez naturellement parmi les principales victimes du vent de panique : Société Générale dévisse de 2,9% à 25,6 euros, tout comme BNP Paribas à 41,1 euros, et Crédit Agricole de 3,4% à 6,4 euros.

Seul Vallourec échappe au cauchemar boursier en parvenant à s'adjuger 2,9% à 40,6 euros alors que sa filiale américaine a décidé d'intenter une action 'antidumping' en vue d'obtenir une protection face aux tubes sans soudure importés des pays émergents.

Seb (-4,2% à 58,8 euros) et Arkema (-3,4% à 69,6 euros) sous-performent le SBF120, alors que le Fonds Stratégique de Participations (FSP) a annoncé des investissements significatifs dans le fabricant de petit électroménager et le chimiste.

Air France-KLM décroche par exemple de 3,6% à 6,6 euros, frappé de plein fouet par la hausse du pétrole WTI, qui a franchi pour la première fois depuis le printemps 2012 les 100 dollars le baril sur fond d'escalade des violences en Egypte.

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