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CAC40: digère à plat sa hausse spéculative d'hier, $ à 1,34E

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 a fini très exactement au milieu de sa fourchette de fluctuation: il a oscillé durant 9 heures entre 3.850 et 3.870Pts pour en terminer sur un repli insignifiant de 0,08% à... 3.860Pts. L'accélération haussière de

(CercleFinance.com) - Le CAC40 a fini très exactement au milieu de sa fourchette de fluctuation: il a oscillé durant 9 heures entre 3.850 et 3.870Pts pour en terminer sur un repli insignifiant de 0,08% à... 3.860Pts.

L'accélération haussière de Wall Street (dont les gains se sont accrus au fil des minutes pour atteindre +0,75% en moyenne pour le 'Dow' et le Nasdaq vers 17H30) n'a pas suffi à faire décoller la bourse de Paris.

La hausse de Wall Street serait causée par regain d'optimisme concernant la bienveillance de Ben Bernanke envers les marchés (il ne voudrait tout de même pas gâcher la fin du 1er semestre en plombant des marchés après avoir déployé tant d'efforts pour les faire grimper !).

Les cambistes font également le pari sur une sortie progressive et tardive du 'QE-3' dans sa forme actuelle (85Mds$/mis), d'où le re-franchissement du palier des 1,34 par l'Euro face au Dollar (le billet vert n'a aucune raison de monter si les taux directeurs US ne décollent pas du niveau zéro avant fin 2015).

Même avec un Dollar faible qui soutient les actions US, les opérateurs américains limitent leurs initiatives à 24H du communiqué final de la réunion de la FED qui vient de débuter ce mardi.

Les éditorialistes du Wall Street Journal et du Financial Times sont assez partagés sur la teneur de la conférence de Bernanke demain.
La ligne 'colombe' pourrait l'emporter car les derniers chiffres publiés aux Etats Unis hier puis ce mardi ne plaident pas pour une mise en oeuvre rapide d'un plan de réduction des rachats de la FED, à commencer par les mises en chantier.

Selon le Département du Commerce, elles ne se sont redressées que de 6,8% aux Etats-Unis au mois de mai après -14,8% en avril (contre +10% attendu).
De leur côté, les octrois de permis de construire ont baissé de 3,1% (ils étaient anticipés stables).

Parallèlement, les prix à la consommation ont légèrement augmenté de 0,1% au mois de mai, une progression qui prouve que l'inflation n'amorce aucune remontée dans le pays.

Sur un an et hors éléments volatils, l'inflation de base s'établit à 1,7% (et +1,4% en incluant l'énergie), ce qui demeure bien en-dessous du seuil de préoccupation de la Fed, situé à 2%.

Totalement oublié par le marché, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne remonte de 2,1 points à 38,5 en juin, alors que le consensus l'attendait à un peu moins de 38.

Seuls les marchés obligataires semblent s'en être aperçus: le Bund affiche 1,58% contre 1,53% lundi, le T-Bond US 2,21% mais la nette dégradation à la quelle nous assistons cet après-midi de part et d'autre de l'Atlantique est avant tout causée par l'incertitude sur le 'timing' d'une réduction du 'QE-3'.

Du côté des valeurs parisiennes, Ingenico progresse de 2,4% à 53,6E, après avoir fait état d'un impact finalement moins lourd que prévu de l'incident lié à son client allemand.
Pernod Ricard a gagné +1,77% et a été devancé sur le fil par Vallourec avec +1,98%, loin devant Publicis et AXA à +1,2% et +1,3%.

Lagardère avançait de +2% à 21,23 euros, alors que Barclays Capital a relevé sa recommandation sur le titre de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer' avec un objectif de cours de 24,5 euros.

Côté replis, Sanofi reculait de -1,25%, Bouygues de -1,35% et Alcatel-Lucent de -2% à 1,41E avant la présentation, demain par le directeur général Michel Combes, du nouveau plan stratégique à moyen terme de la société.

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