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CAC40:dopé par une nouvelle rumeur comme le marché les aime!

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(CercleFinance.com) - Les places européennes (+2,5%... un véritable rêve de trader) clôturent au plus haut du jour et effacent en 48H la totalité du terrain perdu depuis le 25 septembre dernier (un repli lié à une toile de fond macro-économiq

(CercleFinance.com) - Les places européennes (+2,5%... un véritable rêve de trader) clôturent au plus haut du jour et effacent en 48H la totalité du terrain perdu depuis le 25 septembre dernier (un repli lié à une toile de fond macro-économique peu favorable dans les pays de l'Eurozone).

Après l'effet 'Goldman Sachs' de 13H43 (+30Pts sur le CAC40 en 12 minutes, dont +20Pts entre 13H43 et 13H45), l'envolée des indices a été définitivement scellée par une 'rumeur' -non confirmée et non vérifiable- d'approbation par l'Allemagne d'une ligne de crédit qui serait allouée par le MES à l'Espagne, avant même un appel à l'aide de Madrid.

C'est exactement ce que la Bundesbank a toujours voulu interdire mais selon la presse germanique Angela Merkel passerait outre... pour le plus grand bonheur des marchés qui n'attendaient que de 'bonnes nouvelles' de ce genre pour renouer avec leur zénith annuel.

Le CAC40 affiche le seconde meilleure performance du jour (+2,36%), juste derrière Madrid (c'est logique) qui explose de +3,4% (alors qu'il n'y a rien d'officiel, faut-il encore le souligner) et Milan (+2,5%).

Alors qu'une euphorie débridée règne en Europe, Wall Street est loin d'afficher des performances étourdissantes: +1% sur le Nasdaq et +0,85% sur le Dow Jones (qui renoue avec les 13.540) et 0,95% sur le 'S&P' (qui tutoie les 1.455Pts).

Les indices US ne s'enflamment pas malgré la publication des résultats de Goldman Sachs: la 'firme' a dégagé un bénéfice par titre de 2,85$ qui s'avère très supérieur aux prévisions.

Cette 'banque' a un profil très atypique (c'est un énorme 'hedge fund' dont les activités de 'trading pour compte propre' représentent l'essentiel du chiffre d'affaires et des profits) et ses profits ne reflètent ni une embellie économique ni de belles marges dans l'activité de crédit.
Pourtant, l'ensemble des banque 'classiques' (établissements de crédit disposant d'un vaste réseau d'agences) ont bondi dans son sillage vers 13H45, avant de surfer sur la 'rumeur' espagnole pour terminer collectivement en hausse moyenne de +4% et finir pour nombre d'entre elles au plus haut de l'année 2012.

Les marchés ont timidement salué à 15H15 la publication d'une production industrielle aux USA en hausse de 0,4% en septembre, après une chute de -1,4% en août (chiffre révisé de -1,2%).

C'est mieux que les +0,2% anticipés et le taux d'utilisation des capacités de production s'établit comme prévu à 78,3%: tout cela ne traduit pas non plus une spectaculaire inversion de la vapeur.
L'embellie se poursuit également dans le secteur immobilier avec un indice du moral NAHB qui gagne 1 point à 41.

Sur le front de l'inflation US, la flambée des carburants a occasionné une hausse globale de +0,6% des prix à la consommation le mois dernier... mais ils restent 'sages' hors alimentation et énergie (+0,1% en septembre et +1,9% sur l'ensemble de l'année).

En Europe, bonne surprise avec l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne qui progresse une nouvelle fois en octobre: il remonte de -18,2 à -11,5 ce mois-ci.

A Paris, les valeurs bancaires s'envolent de +4,5% en moyenne (+5,25% sur le Crédit Agricole à 6,4E, +4,35% sur BNP-Paribas, +4% sur Natixis, +3,9% sur Sté Générale) et de façon assez paradoxale, c'est la défensive Sanofi qui apporte un soutien appuyé avec une hausse de +2,75%.

LVMH prend même +3,5%, après avoir fait état d'une croissance organique de 6% au troisième trimestre, au lieu des 7% attendus par le consensus (le ralentissement des ventes en Chine est sensible): quelques paroles rassurantes du directeur financier ont suffi à occulter un rythme de croissance divisé pratiquement par 2 dans la branche maroquinerie.

Casino se repliait de 2,45%, malgré la parution d'un chiffre d'affaires supérieur aux prévisions au troisième trimestre. 'Ses performances dans les pays émergents sont solides, mais la France reste faible', notent les analystes de Crédit Suisse.

Les valeurs de l'automobile sont sous pression après l'annonce d'une baisse de 10,8% des nouvelles immatriculations en Europe au mois de septembre. Michelin lâchait -3,6%, Peugeot -3,4% et Renault limitait la casse à -1%.

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