CAC40: en repli malgré de bonnes stats, avec chute du baril
(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Le CAC 40 pourrait terminer la séance pratiquement à l'équilibre avec des pertes contenues depuis le début de l'après-midi entre -0,1 et -0,3%. La consolidation reste des plus symboliques alors que l'i
(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Le CAC 40 pourrait terminer la séance pratiquement à l'équilibre avec des pertes contenues depuis le début de l'après-midi entre -0,1 et -0,3%.
La consolidation reste des plus symboliques alors que l'indice phare a affiche plus de 9% de gain depuis le 1er janvier.
Les places européennes reculent un plus nettement avec -0,35% alors que les valeurs pétrolières sont affectées par une brusque rechute des prix du baril (le Brent de mer du Nord livrable en mars cède près de 3% à 55 dollars, le WTI américain de même livraison abandonnant lui aussi -4% à 50,8 dollars).
Ce scénario semble confirmer que le rebond de 8% observé à un moment mardi soir (entre 50 et 54$) était dû à du 'short squeeze'.
L'autre temps fort de l'actualité concerne la tournée européenne des dirigeants grecs : 'La Banque Centrale Européenne doit se réunir aujourd'hui pour décider si son programme d'octroi de liquidités d'urgence (ELA) au système bancaire grec est maintenu', souligne un gérant de Barclays Bourse, selon lequel les banques grecques risqueraient la faillite en cas d'absence de liquidités pour se refinancer, obligeant la Grèce à sortir de l'euro.
Un scénario catastrophe dont la probabilité reste à évaluer... et auquel les marchés ne croient pas (sinon comment expliquer les records historiques du CAC40 'Global Return' et du DAX30 la veille ?
Pour l'heure, il n'est en tout cas plus question d'annuler, même partiellement, la dette grecque, relate-t-on chez XTB France, qui cite le Financial Times pour qui 'Athènes ne tentera pas de négocier une réduction stricte de ses dettes'. Une position assagie qui tranche avec les discours récents des cadres de Syriza et qui s'explique très certainement par la forte opposition des partenaires européens à cette perspective, l'Allemagne en tête.
La correction s'enclenche malgré une série de bons chiffres: l'indice PMI final Markit composite dans l'Eurozone s'est redressé à 52,6 points le mois dernier en estimation finale, après 51,4 points en décembre et 52,2 points en estimation flash.
Malgré également la légère hausse de l'ISM non manufacturier à 56,7 points en janvier (+0,2 point en séquentiel, alors que les économistes misaient sur une stabilité).
Enfin les chiffres de l'enquête ADP concernant l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis en janvier se sont révélés décevants (213.000 postes créés, après 253.000 - chiffre révisé de 241.000 - et contre 230.000 anticipés par le consensus) et
Enfin, s'agissant des valeurs, les résultats annuels de LVMH (+8%), très bons en termes d'activité et de profit net (le résultat opérationnel courant a en revanche reculé de 5%), permettent au titre de signer la plus forte progression de l'indice phare. Le groupe entraîne dans son sillage Kering (+2%), troisième, et Hermès (+2,3%), cinquième du SBF 120.
Le CAC40 est plombé par Total (avec -1,85%) et Technip (-3%) et au sein du SBF120, Vallourec dévisse de -5%.
Séché Environnement bondit pour sa part de 11,9% au lendemain d'un chiffre d'affaires 2014 de 436,6 millions d'euros, en repli de 1,7% (-1,5% à changes constants), mais accompagné de perspectives favorables et suivi d'un relèvement de recommandation de Société Générale.
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