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CAC40: fin de trimestre en fanfare, consensus 100% haussier.

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(CercleFinance.com) - Les indices US sont engagés depuis 15H dans une dérive latérale qui devrait se conclure par une poussée haussière au cours du dernier quart d'heure si le schéma appliqué aux places européennes est celui qui est programm

(CercleFinance.com) - Les indices US sont engagés depuis 15H dans une dérive latérale qui devrait se conclure par une poussée haussière au cours du dernier quart d'heure si le schéma appliqué aux places européennes est celui qui est programmé à Wall Street pour la fin de séance, ce qui semble le cas de figure le plus probable.

Sans grande surprise, la bourse de Paris a clôturé au plus haut du jour et de l'année en cette veille de séance des '4 sorcières' avec un CAC40 qui clôture en hausse de +0,93% à 3.871,5Pts.
La progression de +6,6% de France Telecom dans un volume exceptionnel de 30 millions de titres y a grandement contribué (250 millions d'E échangés, soit plus de 3 fois le volume moyen).

La pluie de records annuels et historiques qui se perpétue à Wall Street (10ème séance de hausse consécutive pour le Dow Jones qui gagne 0,47% à 14.525Pts).
Le 'S&P' se retrouve à 0,2% de son record absolu mais les 'futures' anticipent déjà un retracement des 1.56Pts avec un nouveau plus haut historique. Un gérant US -Capital IQ- voit un 'S&P' à 1.878Pts (soit +20%) d'ici mars 2014, Citigroup passe à 'achat fort' sur le Nikkei qui vient de prendre +50% en 6 mois et JP-Morgan, émerveillé par la hausse de 1,1% des ventes de détail en février rehausse de deux tiers d'un coup sa prévision de PIB pour fin 2013 (de 1,8 à +3%).
Plus de 9 gérants sur 10 affirment désormais qu'il n'y a pas d'autre placement possible que les actions et que le risque de repli est nul avec 4Mds$ injectés par jour par la FED dans les marchés financiers.
A part peut être le sommet de la bulle des 'dot.com' en mars 2000 (ou plus personne n'achetait plus une seule obligation et investissait à 100% en actions), jamais les opérateurs -toutes catégories confondues- ne se sont déclarés aussi 'bullish' à Wall Street depuis l'été 1987 (la seule année ou le Dow Jones a pu aligner 10 séances de hausse consécutive).

Le Russel-2000 crève également ses plafonds avec un score de 950Pts, soit +12% depuis le 1er janvier... et de Dow Transport atteint la stratosphère à 6.270Pts (soit +18% depuis le 1er janvier).
Et comme pour attester le retour en force de l'appétit pour le risque, l'Euro effectue une remontée fulgurante de 1,2930 vers 1,3010$.

Au final, les indices européens gagnent +1,45% (l'Euro-Stoxx50 égale son record annuel du 29 janvier) dans le sillage de Madrid et Milan (qui progressent de +2% et +2,45% respectivement, loin devant Francfort avec +1,1%... mais le DAX est revenu à 0,7% de son zénith historique de décembre 2007).

Le CAC40 gagne moins de 1% mais les optimistes soulignent que le CAC40 n'est plus qu'à 3% des 4.000... leur objectif pour le 31 mars et la fin effective du 1er trimestre (le CAC40 afficherait alors +10%, soit autant que le 'S&P' à Wall Street).

Les opérateurs jugent apparemment très positives les statistiques parues outre Atlantique à 13H30. Il est tout de même permis de s'interroger sur l'aspect favorable d'une hausse de +0,7% (au lieu de +0,5% anticipé) des prix à la production industrielle au mois de février aux Etats-Unis (après une hausse de 0,2% en janvier et une baisse de 0,3% en décembre 2012).

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont pour leur part diminué aux Etats-Unis lors de la semaine du 9 mars, à 332.000 contre 342.000 (chiffre révisé à la hausse) d'après le Département du Travail (les radiations de chômeurs s'accélèrent avec le durcissement des critères d'éligibilité).
'A la veille de la journée des quatre sorcières, les indices s'orientent vers une clôture trimestrielle du marché des options sur de nouveaux plus hauts', souligne Barclays Bourse, rappelant que la Fed injecte quotidiennement près de quatre milliards de dollars dans le système financier.
Malgré ces injections massives et l'enchaînement des records absolus, les volumes d'échanges quotidiens ne cessent curieusement de se contracter au fil des semaines et au fil des mois (-0,25 à -30% par rapport à mars 2012, alors que le Dow Jones se traitait 15% plus bas).

Sur le front des entrepres, Gemalto était la dernière du CAC40 à publier ses rédultats: le titre se replie de 0,8% à 71,6 euros. Le groupe a certes enregistré des résultats record en 2012 (+25%) grâce à la signature d'un grand nombre de contrats de long terme dans le paiement mobile et auprès d'organismes gouvernementaux... mais le marché attendait mieux.
Le CAC40 est soutenu par France Télécom avec +6,6% mais aussi Essilor (+3,2% au-delà de 85E), ST-Micro et Sté Générale avec +1,5%, Unibail avec +1,6%, AXA avec +2% et Arcelor-Mittal avec +2,63%.

Altran gagne 1,2%, suite à l'annonce de chiffres annuels caractérisés par un résultat opérationnel courant supérieur aux attentes.

Boiron avance de 7,5% à 37,6, avec un résultat net part du groupe de 49,6 millions d'euros pour 2012, en hausse de 17,5%, et des perspectives souriantes.

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