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CAC40: finit à 1% du zénith 2014 à la veille des 4 sorcières

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 en a terminé à deux doigts de ses 'plus bas du jour': certes la journée s'avère incontestablement positive avec un gain de +0,73% et un 'gap' haussier au-dessus des 4.550Pts... mais une clôture à 4.563 laisse un p

(CercleFinance.com) - Le CAC40 en a terminé à deux doigts de ses 'plus bas du jour': certes la journée s'avère incontestablement positive avec un gain de +0,73% et un 'gap' haussier au-dessus des 4.550Pts... mais une clôture à 4.563 laisse un petit goût de 'trop peu' alors que les 4.600 étaient dans le viseur vers 14H35 avec une culmination à 4.582Pts.

Les opérateurs ont largement surfé une bonne partie de la séance sur le regain de confiance impulsé par la 'super-colombe' Janet Yellen (elle n'a jamais été favorable en 35 ans de carrière à une politique monétaire restrictive... absolument jamais et en aucune circonstance).

Sa volonté clairement exprimée de retarder au maximum tout resserrement du loyer de l'argent s'est traduite en Europe par une spectaculaire détente des taux longs, et de façon assez singulière, les actions ont pris +1,1% pour établir un nouveau record annuel de clôture d'après l'E-Stoxx50 (3.314,8Pts contre 3.313,8Pts le 10 juin)... malgré un Dollar retombant de -0,25% sous les 1,3620E

Wall Street se maintient dans le rouge après 3 heures de cotations(-0,2% en moyenne) après avoir battu de nouveaux records à l'ouverture avec un 'S&P' à 1.960 et un 'Dow' à 16.923.

Les indices US n'ont manifesté aucune réaction aux 'chiffres du jour', ni à la hausse de l'indice 'Philly FED' qui ressort à 17,8 points contre 15,4 (et 13,5 anticipé), ni au recul un peu plus prononcé que prévu du chômage hebdomadaire (retombé à 312.000 contre 315.000 attendu), il ne pénalise pas les T-Bond à 2,7%.

Une fois encore, les propos de Janet Yellen tenus mercredi soir et qui font d'une hausse des taux une perspective plus éloignée qu'en avril éclipsent tout 'imput' provenant de la sphère de l'économie réelle.
L'indice avancé du Conference Board est paru comme prévu en hausse de 0,5% à 101,7, il est donc logique que Wall Street s'en désintéresse.

Lanterne rouge du CAC40, EDF chute de -8% à 24,55 euros, alors que la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a déclaré jeudi que la hausse de 5% prévue pour les clients particuliers de l'électricien n'interviendrait finalement pas.

Schneider Electric s'adjuge par contre 2,35% à 71,4 euros après la finalisation de la cession de la division de composants de contrôle d'appareils d'Invensys après l'aval des autorités de régulation.

Plus forte hausse du SBF 120, Peugeot prend 5% (2ème séance d'affilée) à 11 euros dans un climat d'effervescence lié au lancement de la nouvelle 508 du constructeur en Europe en septembre avant son arrivée en Chine.
A l'inverse, Alstom est lanterne rouge du CAC40 avec -6% à 27,7E alors que General Electric ne semble pas résolu à augmenter son offre en 'cash'.
Bouygues qui détient environ 30% du capital recule de -1,34%.

Air France-KLM perd 3,5% à moins de 9,8 euros, alors qu'UBS est passé de 'neutre' à 'vendre' sur la valeur en abaissant son objectif de cours à 12 mois à 9,7 euros contre 10,4 précédemment.

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