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CAC40: finit flat in extremis, -0,4% hebdo, W-Street morose.

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(CercleFinance.com) - Paris termine totalement 'flat' à l'issue d'une séance totalement soporifique où les indices ont été 'ficelés' au sein d'une 'camisole algorithmique' dont les liens ne se sont pas desserrés de plus d'1% depuis lundi (98%

(CercleFinance.com) - Paris termine totalement 'flat' à l'issue d'une séance totalement soporifique où les indices ont été 'ficelés' au sein d'une 'camisole algorithmique' dont les liens ne se sont pas desserrés de plus d'1% depuis lundi (98% des échanges de la semaine s'étant matérialisés au sein de la fourchette 4.170/4.202Pts).
Les derniers habillages de bilan trimestriels ont soutenu le CAC40 jusqu'à la dernière seconde... mais cela n'a pas été suffisant pour éviter l'inscription d'un score hebdomadaire légèrement négatif de -0,4%.

Les plus 'bullish' espéraient que la semaine s'achèverait au-dessus des 4.200Pts (qui sert de résistance également depuis lundi) mais il reste encore la séance du 30 septembre pour clôturer le mois et le trimestre au plus haut.

L'ouverture un net repli de Wall-Street (-0,5% en moyenne) n'avait pas fait dérailler le CAC40 et un tout petit rebond des indices US vers 16H45 a permis à Paris de repasser dans le vert.
Malheureusement, le Dow Jones et le 'S&P' rechutaient de -0,6% à 17H20 et la lourdeur a ressurgi en Europe (-0,15% au final sur l'e-Stoxx50).
A noter la chute de Milan (-1,35%) plombé par les incertitudes politiques mais également des rumeurs toujours un peu inquiétantes concernant certaines banques de la péninsule.

La baisse du Dow Jones ou du Nasdaq (-0,5% et -0,15% respectivement) sont tout sauf une surprise à mesure que la date du 1er octobre se rapproche tandis qu'aucun compromis sur la question du budget ne semble pouvoir émerger des tractations -qui demeurent stériles- entre démocrates et républicains (le pays semble se diriger tout droit vers un nouveau train de coupes automatiques... et peut être même une situation technique de 'default' d'ici le 17 octobre).

Les chiffres du jour ne semblent pas davantage venir au secours des marchés US: selon le Département du Commerce, les dépenses des ménages américains ont légèrement accéléré au mois d'août (+0,3% comme prévu) sous l'effet d'une progression plus soutenue de leurs revenus (+0,4%, c'était également le chiffre attendu par le consensus après de très décevant +0,2% de juillet).
La confiance des consommateurs du Michigan pour septembre sera quant à elle dévoilée à 15h55. Le consensus table sur un indice autour de 78.

En Europe, l'Insee a confirmé ce matin que le PIB de la France a bien retrouvé le chemin de la croissance au 2e trimestre (T2), la progression de +0,5% fournie en première estimation étant maintenue (la majeure partie de cette 'croissance' provenant de la surconsommation de fioul et d'électricité avec une météo restée quasi hivernale jusqu'à la mi-juin).

Les dépenses de consommation des ménages français ont quant à elles reculé de 0,4% en volume au mois d'août, après une hausse de 0,4% en juillet.

En outre, les indices de sentiment économique (ESI) de la Commission européenne progressent encore en septembre, de 1,6 point à 96,9 pour la seule zone euro et de 2,4 points à 100,6 pour l'ensemble de l'Union européenne.

Le climat des affaires dans la zone euro est pour sa part resté quasiment inchangé en septembre, selon une enquête publiée vendredi par la Commission européenne.

Selon Fabrice Cousté, l'autre 'newsflow' majeur qui a contribué à refroidir les marchés concerne l'activité de crédit aux agents économiques en zone euro. La BCE a annoncé que les prêts consentis au secteur privé et aux particuliers ont faibli de 2% sur un an (entre août 2012 et août 2013), reflétant les difficultés des établissements bancaires européens à répercuter auprès des consommateurs de crédit, les conditions de financement avantageuses que leur garantit la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne.

'Dès lors, la BCE pourrait reprendre la main en activant une troisième opération de refinancement, si elle estime que les banques éprouvent encore des besoins en capital pour transformer leurs liquidités en offres de prêts', estime le professionnel.

Sur le front des valeurs, Seb grimpe de 3,4% à 65 euros et affiche la plus forte hausse de l'indice SBF 120, avec un relèvement de recommandation de Société Générale, passé de 'conserver' à 'achat' sur la valeur avec un objectif de cours relevé de 60 à 72 euros.
EDF (+2,35%) permet au CAC40 de limiter la casse alors que Safran et Michelin suivaient de près avec +1,9%. Le sursaut de Total (+1,25%) à la dernière minute a certainement participé au retour à l'équilibre du CAC.

Inversement, Vallourec chutait de 8,2% à 45 euros, après avoir confirmé hier son recentrage vers les marchés de l'énergie en visant la place de premier fournisseur des marchés de croissance.
Technip a été légèrement contaminé et reculait de -1,45%, Danone reculait de -1,3%.

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