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CAC40: gain hebdo de 0,9%, W-Street ouvre en repli après CPI

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(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (-0,15%) nous offre une réédition de type 'copier/coller' de la séance de jeudi, avec exactement la même poussée haussière au même moment (9H05) avant que ne s'enclenche une longue période de stagnatio

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (-0,15%) nous offre une réédition de type 'copier/coller' de la séance de jeudi, avec exactement la même poussée haussière au même moment (9H05) avant que ne s'enclenche une longue période de stagnation au sein d'un canal de 10Pts d'amplitude (aujourd'hui entre 3.632 et 3.642).

Pas un des 6 principaux indices européens n'échappe à la camisole algorithmique et aucunes des 8 principales places européennes n'affiche plus de 0,25% de variation (Paris est en queue de peloton avec -0,12%).

Chez nos voisons le FTSE recule de 0,1% et le DAX avance de 0,05% et l'E-Stoxx50 corrige de -0,1%.
A Wall Street, c'est la lourdeur qui l'emporte avec un 'S&P' à -0,2% et un Nasdaq qui cède -0,45% (les 3.000Pts s'éloignent).

'A très court terme, le principal facteur d'incertitude pour les marchés demeure la résolution du mur budgétaire américain d'ici deux semaines', souligne Fabrice Cousté, patron de CMC MarketsFrance. 'Sans accord politique, l'augmentation automatique des impôts et la réduction des dépenses publiques, risque d'envoyer au tapis l'économie américaine', prévient-t-il.

Il souligne qu'autour de 3.640 points, l'indice parisien se rapproche des niveaux de juillet 2011, peu avant le krach estival. Selon lui, 'une issue positive sur la question budgétaire américaine propulserait un peu plus les marchés actions, un scénario qui pourrait permettre au CAC 40 de franchir les 3.800 points avant la fin du mois de décembre, pour une performance annuelle qui atteindrait alors +18%'.

'Aucun compromis n'a été trouvé et les deux camps semblent camper sur leurs positions', renchérit Saxo Banque, expliquant que 'la hausse d'impôts souhaitée par le président Obama pour les foyers américains les plus fortunés n'est pas souhaitable pour les Républicains car selon eux, celle-ci pénaliserait la reprise économique actuelle et le marché de l'emploi'.

Barclays Bourse considère pour sa part qu'à très court terme, 'les indices actions ont besoin de souffler'. En revanche, les gérants restent haussiers, 'sauf mauvaise surprise autour du fiscal cliff'.

Ailleurs dans le monde, les nouvelles ne sont pas si mauvaises. En hausse pour le deuxième mois consécutif, l'indice PMI flash composite Markit de l'eurozone se redresse de 46,5 en novembre à 47,3 en décembre, atteignant un plus haut de neuf mois.

L'indice PMI préliminaire chinois de Markit ressort quant à lui en légère progression en décembre, à 50,9 contre 50,5 le mois précédent.

Par ailleurs, l'agence de notation Fitch a annoncé maintenir le triple A de la France et sa perspective négative.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les chiffres de l'inflation sont resortis en baisse de -0,3% (le prix de l'énergie chute de -4,1%) et production industrielle pour le mois de novembre est attendue pour 16H (hausse modeste anticipée).

Le sommet européen, qui s'est ouvert hier, ne devrait pas se conclure par de nouvelles annonces importantes. 'Les dirigeants européens vont essentiellement se féliciter de la résolution du problème grec et de l'accord sur la supervision des banques européennes, et devraient aussi réaliser un bilan positif des avancées auxquelles ils sont parvenus en 2012', indique Aurel BGC.

A Paris, Alcatel-Lucent s'offre un rebon de 9% à plus de 0,93 euro, avant sa sortie du CAC 40 en fin de semaine prochaine. L'équipementier télécoms a conclu un accord sur un financement de 1,6 milliard d'euros auprès de Crédit Suisse et de Goldman Sachs.

Lafarge s'adjuge 1% à 46,05 euros, alors que les analystes de Citi ont relevé leur recommandation sur le titre de 'neutre' à 'achat' dans le cadre d'une étude consacrée au secteur de la construction.

Saint-Gobain se replie de 0,5% à 31,6 euros. Dans la même note, les analystes de Citi annoncent avoir dégradé le titre, passant de 'achat' à 'neutre'.
Danone et Véolia ferment la marche avec -1,4%, TF1 et Ingénico affichent -2,3%.

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