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CAC40: gain réduit de 50% depuis 15H30, stats US décevantes.

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 voit son avance se réduire de moitié, de +1,4% vers 0,7% alors que Wall Street se montre hésitant depuis l'ouverture (+0,05% pour le Nasdaq et le 'S&P', +0,02% pour le Dow Jones). Les investisseurs marquent à pe

(CercleFinance.com) - Le CAC40 voit son avance se réduire de moitié, de +1,4% vers 0,7% alors que Wall Street se montre hésitant depuis l'ouverture (+0,05% pour le Nasdaq et le 'S&P', +0,02% pour le Dow Jones).

Les investisseurs marquent à peine leur déception alors que l'indice Empire State (le baromètre d'activité de la Réserve fédérale de New York) déjoue les anticipations en alignant un 3ème repli consécutif: il s'établit à -6,1 contre -10,4 en septembre alors que lze consensus tablait sur -4,55.
Le chiffre le plus contre intuitif au vu des dernières statistiques du chômage concerne l'emploi: il a reculé à -1,1% contre +4,25.
Cette mauvais surprise est contrebalancée par une hausse de +1,1% des ventes de détail (au lieu de +0,8% anticipé)... mais cet écart proviendrait du surcroît de consommation lié à la commercialisation de l'iPhone5.
Toujours aux Etats Unis, Citigroup réagit peu à la publication d'un bénéfice trimestriel en repli de -90% (pour cause de lourdes provisions) mais cependant meilleur qu'attendu, à la faveur notamment d'une regain d'activité dans le crédit immobilier et d'une hausse de 20% du résultat de l'activité banque d'affaire.

La hausse globale des places européennes (+0,6%) et de l'indice parisien s'inspire des bonnes statistiques chinoises publiées ce matin (le FTSE et le DAX avancent respectivement de 0,25% et 0,5%).

L'agenda des prochains jours s'annonce donc chargé. 'A suivre cette semaine le sommet européen de jeudi et vendredi ainsi que la poursuite des publications trimestrielles de résultats d'entreprises et de nombreux indicateurs économiques américains', souligne Barclays Bourse.

'L'Europe a vraiment besoin de changer de logique et c'est ce qu'essaieront de faire les politiques en fin de semaine à Bruxelles alors que le gouvernement allemand plante le décor en annonçant une nette inflexion de sa vision sur le dossier grec', indique pour sa part NFinance.

Ainsi, la chancelière allemande Angela Merkel a répété samedi qu'elle souhaitait aider la Grèce dont elle a salué les progrès en matière de réformes économiques.

D'autre part, 'après la 'mise-en-bouche' de la semaine dernière, la saison de publication des earnings commence réellement cette semaine', ajoute Aurel BGC, précisant que 'les investisseurs seront essentiellement sensibles aux résultats des valeurs du secteur technologique', sur lequel 'les doutes des investisseurs restent importants'.

Le bureau d'études espère aussi que les résultats des banques seront plus lisibles que ceux de JPMorgan Chase. Les publications de Goldman Sachs ou BofA devraient permettre d'avoir une bonne vision de la santé des grandes banques américaines au troisième trimestre.

Cette semaine apportera également des précisions sur le secteur immobilier pour lequel les opérateurs connaîtront les chiffres des permis de construire, mises en chantier et ventes de logements. 'Inutile de préciser que l'immobilier, avec l'emploi, fait partie des secteurs les plus observés par la Fed et conditionnent en grande partie la politique monétaire menée', souligne Alexandre Baradez, analyste marchés chez Saxo Banque.
Sur le front des valeurs, Total s'impose comme locomotive du CAC40 avec un gain de +1,2%, après avoir annoncé une nouvelle progression de sa marge de raffinage sur le trimestre écoulé, à la fois en rythme séquentiel et en comparaison annuelle.
Renault domine le classement avec +3,3% et Vivendi grimpe de 2,5% à 15,7 euros, alors que le groupe envisagerait un rapprochement entre sa filiale de téléphonie mobile SFR et Numericable, selon diverses sources de presse.

Du côté des baisses, Soitec lâche 2,7% à 2,2 euros, avant la parution de son chiffre d'affaires de 2ème trimestre, ce soir après la clôture du marché. Alcatel-Lucent rechute de -3,5% avec l'annonce de 1.000 licenciements (10% des effectifs) en Inde.

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