CAC40: garde son équilibre, aidé par Total.

Le 08/04/2014 à 10:22 | MAJ à 10:30

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris hésite sur la conduite à tenir, la vigueur de certaines valeurs phares comme Total l'aidant à faire face à un contexte d'aversion au risque qui prédomine sur les marchés actions. Vers 10h20, le CAC40 gar

Vers 10h20, le CAC40 garde ainsi son équilibre à 4437 points. Par comparaison, Londres et Francfort cèdent environ 0,1% chacun, Wall Street a perdu 1% la veille et Tokyo, près de 1,4% ce matin.

'Un coup d'oeil au marché actions et aux valeurs refuges comme le yen et l'or permet de montrer que le sentiment prédominant parmi les investisseurs est celui de l'aversion au risque depuis hier', souligne un trader de RTFX.

L'indice parisien profite néanmoins de la performance de quelques poids lourds, comme Bouygues (+3,8% à 30,1 euros) et Orange (+1,3% à 10,8 euros) qui rebondissent après avoir souffert lundi de l'issue du feuilleton SFR.

Surtout, le CAC40 se trouve porté par Total (+1,2% à 48,5 euros) la compagnie pétrolière profitant de la vigueur des cours des hydrocarbures sur fond de regain de tensions géopolitiques entre l'Ukraine et la Russie.

En queue de l'indice, Saint-Gobain recule de 2,5% à 44,2 euros, l'assureur mutualiste Groupama ayant cédé la totalité de sa participation dans le géant des matériaux de construction, soit 1,8% du capital.

Carrefour recule de 1,3% à 28,8 euros, alors que la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette, s'est invitée au capital du distributeur, dont elle est devenue le deuxième actionnaire après Bernard Arnault et ses holdings.

Sopra et Groupe Steria demeurent suspendus de cotation, après l'annonce d'un projet de fusion entre les deux groupes pour créer 'un leader européen des services du numérique avec un revenu combiné de 3,1 milliards d'euros'.

Akka Technologies dévisse de 2,4% à 26,4 euros, à la suite de l'annonce d'un résultat net part du groupe en baisse de 23% en 2013, affecté par des charges non récurrentes essentiellement liées au plan de transformation lancé en fin d'année.

Sur le plan macroéconomique, on notera que le déficit commercial de la France se réduit fortement, passant de -5,6 milliards d'euros en janvier à -3,4 milliards en février, grâce principalement à une contraction des importations.

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