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CAC40: journée poussive, WStreet bat des records symboliques

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,21% à 4.277Pts) a connu l'une des plus faibles volatilité intraday de l'année (avec 15Pts d'écart durant 8H30 de transactions, après l'inscription d'un nouveau record annuel à l'ouverture (4.286,15Pts contre 4

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,21% à 4.277Pts) a connu l'une des plus faibles volatilité intraday de l'année (avec 15Pts d'écart durant 8H30 de transactions, après l'inscription d'un nouveau record annuel à l'ouverture (4.286,15Pts contre 4.286,03 vendredi en clôture).
Les échanges ont été comme tous les lundi anémiques: ils sont passés de 1,75MdsE à 17H29 à 2,4MdsE à 17H36.
Les indices ont également tourné au ralenti chez nos voisins avec +0,02% à Francfort et -0,04% à Milan... et l'Euro-Stoxx50 affiche au final -0,15% à 3.028Pts.
On a pu croire l'espace de quelques secondes qu'un retour à l'équilibre était possible, juste après la publication d'un recul 'moins pire que prévu' des ventes de logements anciens aux Etats-Unis pour septembre.
Mais un recul de -1,9% au lieu de -2% (à 5,29Mns annuel contre 5,25 à 5,3 anticipé), est-ce que cela fait une vraie différence qui justifiait une hausse de 0,2% des indices US sur la nouvelle ?

Le Wall Street continue d'évoluer sur une note hésitante, non sans avoir pulvérisé une nouvelle série de records historiques sur le 'S&P' (à 1.747,6), sur le Russel-2000 à 1.117Pts, sur le 'Dow Transport' (à 6.844Pts)... de quoi remplir les opérateurs d'optimisme.

Le S&P500 (-0,05%) cale maintenant sous son zénith de vendredi soir ( 1.745,5Pts), le Dow Jones s'effrite de -0,1% et le Nasdaq bénéficie du soutien d'Apple (+2,75% avant la présentation de nouveaux produits) pour grappiller +0,15%.
Les opérateurs ne peuvent que se réjouir des propos de Charles Evans (Président de la FED de Chicago et fervent partisan du recours massif à la planche à billet) qui confirmait en direct sur CNBC vers 14H30 que le 'QE-3' serait maintenu en décembre, sauf net redressement des indicateurs économiques.
Or tout le monde anticipe qu'ils vont se dégrader au 4ème trimestre après 17 jours de 'shutdown' qui devraient avoir amputé la croissance de -0,5 à -0,6%.

Donc tant que la FED injecte, il ne peut rien arriver, et peu importe que la croissance soit absente ou que les résultats du 'T3' déçoivent car plus les nouvelles sont mauvaises, plus les actions montent (air connu).

Cette semaine sera marquée par le retour des publications d'indicateurs économiques et un déluge de publications de résultats d'entreprises: parmi les rendez-vous les plus attendus, il y a aura demain les chiffres de l'emploi américain pour septembre (la publication avait été reportée pour cause de fermeture gouvernementale partielle).

Pour l'heure, le consensus table sur un score moyen de +180.000 créations d'emplois au mois de septembre.
Un des 'faits du jour', c'est le recul du baril de pétrole sous les 100$ (à 99,9$) pour la première fois depuis la fin de l'été; l'or en revanche ne lâche rien à 1.317$ après son envolée de +3% vendredi.

Côté valeurs, Areva s'envole vers 16,41E (+11,2%) grâce à son implication dans le chantier de 20MdsE qui prévoit la construction de 2 EPR en Angleterre.
Alstom (+3,75%) et Arcelor (+3%) continuent de rattraper leur retard, loin devant ST-Micro (+2,7%) et Vallourec (+2,4%).
Technip a pris +1,6% après avoir remporté un 'important' contrat offshore avec Qatar Petroleum pour l'ingénierie, la fourniture des équipements, l'installation et la mise en service d'un projet offshore stratégique.

Eiffage grappille 0,3%, alors que le chiffre d'affaires d'APRR hors construction s'établit à 605,7 millions d'euros au 3e trimestre 2013, contre 585,6 millions d'euros au 3e trimestre 2012, soit une progression de 3,4%.Le trafic total, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, a connu au 3e trimestre 2013 une hausse de 0,8% par rapport à la même période de 2012.

Côté replis Sté Générale finit avec -1,8%, devant Veolia Environnement qui décroche de 1,85% à 13,2 euros, dans le sillage d'une dégradation de recommandation des analystes de Bryan Garnier puis EADS qui termine lanterne rouge avec -1,9%
Au sein du SBF-120, Eramet se repliait de 1,4% à 67,07E, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 754 millions d'euros, en baisse de 5%. Le groupe a confirmé que son résultat opérationnel courant du second semestre serait 'nettement inférieur' à celui du premier.

Sartorius Stedim Biotech reculait de 2,65% à 108,65E, avec un net ralentissement de la croissance et des marges moins fortes qu'anticipé.

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