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CAC40: le discours sans surprise de Yellen=pluie de records

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(CercleFinance.com) - C'est à croire que les marchés connaissaient dans ses moindres détails le texte lu par Janet devant une commission sénatoriale du Congrès américain. Ni les indices US, ni les grandes places européennes n'ont tressailli à

(CercleFinance.com) - C'est à croire que les marchés connaissaient dans ses moindres détails le texte lu par Janet devant une commission sénatoriale du Congrès américain.
Ni les indices US, ni les grandes places européennes n'ont tressailli à aucun moment au cours de son 'témoignage' sur la conjoncture économique et la politique monétaire de la FED.

Parmi les phrases à relever: le terme 'patience' signifie pas de hausse de taux au cours des 3 prochains mois, le niveau d'inflation reste bas -bien en dessous des objectifs de la FED- et pourrait le rester si les prix de l'énergie ne remontent pas, la reprise sera lente en Europe et cela peut peser négativement sur les perspectives outre-Atlantique.

En revanche, les indices boursiers s'envolent inexorablement, preuve qu'il n'est plus question que d'un marché de flux où l'environnement macroéconomique ou géopolitique devient une variable très secondaire.

Vers 16H30, le CAC40 grappille +0,25% et revient au contact de ses record annuels -et absolus- à 4.873Pts.

Ceci confirme que 'la tendance de fond à la hausse n'est en aucune façon remise en question pour les prochaines semaines', assure Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, selon lequel 'le marché entame une phase de consolidation technique après avoir échoué à franchir la zone des 4.870 points'.

Il reste que l'indice phare pourrait prochainement dépasser les 5.000 points, dans un contexte général d'attrait marqué pour les marchés actions européens avec la décision de la BCE d'activer la planche à billets à hauteur de 60 milliards d'euros mensuels.

En attendant le coup d'envoi prochain du 'QE' ('quantitative easing') version européenne, 'l'un des responsables du gouvernement grec a annoncé que la liste des réformes attendue par l'Eurogroupe sera finalement envoyée aujourd'hui', relaie-t-on chez XTB France, ce qui indispose Berlin dans la mesure où l'accord initialement trouvé vendredi dernier impliquait une échéance fixée à hier soir minuit.

'Ce décalage pour le moins inattendu laisse présager d'un certain laxisme pour ne pas dire amateurisme quant aux nouvelles autorités d'Athènes', assènent les équipes de l'analyste, lequel rappelle par ailleurs que 'la date fatidique du samedi 28 février reste d'actualité pour valider définitivement la prolongation du plan d'aide'.

S'agissant des statistiques, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à -0,6% en janvier 2015 en estimation définitive, soit son plus faible niveau depuis juillet 2009.
Outre-Atlantique, L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board s'est nettement tassé à 96,4 points ce mois-ci, après 103,8 points en janvier (chiffre révisé de 102,9 points) et contre 99,6 points attendus.

L'expansion du secteur américain des services s'est en revanche accélérée, au vu de l'indice PMI flash de Markit qui est remonté à 57 points au titre du mois de février, à comparer à 54,2 points en janvier et alors que les économistes anticipaient sa stabilité.
Wall Street veut voir le verre à moitié plein et cela se traduit par une nouvelle cascade de records absolus avec un 'S&P' à 2.013Pts, un Dow Jones à 18.175 et un Nasdaq qui déborde les 4.961Pts à l'instant.

Du côté des valeurs françaises, ce sont les 'utilities' qui s'imposent en tête du CAC40 avec un tir groupé de Veolia (+2,5%), EDF (+2,35%) et GDF-Suez (+2,1%).
Ce sont des valeurs 'de rendement'... et le marché veut du rendement, quitte à oublier le fait que les tarifs publics sont administrés.

Côté replis, Valeo (-1,4%) sous-performe à l'approche de la divulgation de ses comptes annuels, Airbus lâche -2,20% (prises de profits après avoir gagné plus de 4% lors des quatre dernières séances). Une fois n'est pas coutume, le titre de l'avionneur européen ne profite pas de la légère baisse de l'euro, qui cède actuellement 0,1% pour coter 1,1324 dollar.

Lafarge est pratiquement stable malgré l'annonce d'un relèvement de son dividende ordinaire 2015 à 1,27 euro par action.

Technip (+2%) a de son côté remporté un contrat 'subsea' (sous-marin) dans le cadre du projet Glenlivet (Grande-Bretagne).

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