CAC40: le sursaut de W-Street vers 17H15 fait la différence.
(CercleFinance.com) - Grace à une belle remontée des indices US amorcée en fin d'après-midi, Paris a nettement rebondi au cours du dernier quart, un coup de reins salutaire qui a permis au CAC40 de doubler la mise et d'afficher 0,95% à 4.696 con
(CercleFinance.com) - Grace à une belle remontée des indices US amorcée en fin d'après-midi, Paris a nettement rebondi au cours du dernier quart, un coup de reins salutaire qui a permis au CAC40 de doubler la mise et d'afficher 0,95% à 4.696 contre 4.675Pts entre 17H et 17H15.
Cette journée restera marquée par l'inscription vers 15H d'un nouveau record historique absolu pour le CAC 'Global Return' à 10.875Pts (le CAC40 culminait alors vers 4.716,5Pts).
En clôture, Francfort gagne +0,85% mais Milan gagne encore +1,75%, dans l'attente de la mise en place d'une 'bad bank' pour les banques italiennes et dans le sillage d'Athènes (+8%).
Les places européennes se sont littéralement emballées vers 13H, gagnant +1,3% en moyenne, (ce qui effaçait l'intégralité de leurs pertes de la veille) alors que circulaient des rumeurs de règlement de la question du refinancement de la dette grecque à court terme.
Il se murmure que Barack Obama -s'inquiétant d'un risque de veto grec contre de nouvelles sanctions s'appliquant à la Russie, voir d'un refinancement d'Athènes par Moscou- aurait fait pression sur Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schaüble pour qu'ils mettent entre parenthèse leur intransigeance à l'encontre de la Grèce et lui donnent un peu de répit.
En plein bras de fer avec Moscou au sujet d'un arrêt des hostilités en Ukraine, la géopolitique s'imposerait donc à l'économique.
Mais il, n'y a 'rien de fait' en ce qui concerne le délai de grâce accordé à la Grèce selon des membres de la Commission Européenne, lesquels doutent d'une solution rapide, et Wolfgang Schaüble réaffirme que la Grèce doit s'en tenir au programme existant... mais les marchés veulent croire que tout sera effectivement résolu au plus tard le 17 janvier.
Rappelons que le président de l'Eurogroup Jeroen Dijsselbloem a lancé un ultimatum à la Grèce qui courre jusqu'au 16 février pour accepter la prolongation de son programme d'aide sous contrainte de la Troïka, ce que Syriza refuse formellement.
Sur le plan des statistiques, les stocks des grossistes américains ont augmenté de +0,1% contre 0,8% en décembre; le début de l'après-midi a été ponctué par la publication d'une enquête concernant le moral des chefs de petites entreprises (PME et PMI américains) au mois de janvier et le baromètre recul sous le seuil des 100 (à 92, contre 101 anticipé).
Le prix du baril de pétrole fléchit de -3,5% à 51$ sur le Nymex après avoir ricoché sous les 54$ lundi soir.
A Wall Street, l'embellie qui s'est dessinée en Europe vers 13H entraine une hausse de +0,3% à +0,5% des indices US, lesquels effacent ainsi les -0,4% perdus lundi soir.
Cette hausse des actions s'accompagne d'une nouvelle dégradation des T-Bonds US dont le rendement se retend au-delà du seuil des 2% (à 2.005%).
Du côté des valeurs, Airbus Group (+3,1% à 49,75E) bénéficie du repli de l'euro (qui cote 1,1297 dollar) tandis que Michelin, lanterne rouge du CAC 40, abandonne 2,55% après une année 2014 difficile marquée par un chiffre d'affaires en recul à 19,5 milliards contre 20,2 milliards à fin 2013.
Orange prend la 4ème place du classement avec +3,6% et Valeo, arbitré contre Michelin prend +3,35%, juste derrière LVMH avec +3,7%.
A la baisse, Solocal décroche pour sa part de 13,5% à 0,66E après une baisse de 48% de son résultat net à 59,4 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a de son côté régressé de 6,3% à 936,2 millions d'euros.
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