BFM Patrimoine
Placements

CAC40: limite la casse mais reste hésitant, W-Street +0,35%.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Paris aligne une seconde séance en montagnes russes, avec un scénario graphique identique mais un petit décalage dans le 'timing'. Vers 16H, le CAC40 engrangeait +0,3% à 4.090 après avoir perdu -1,5% à 4.013Pts en fin de m

(CercleFinance.com) - Paris aligne une seconde séance en montagnes russes, avec un scénario graphique identique mais un petit décalage dans le 'timing'.
Vers 16H, le CAC40 engrangeait +0,3% à 4.090 après avoir perdu -1,5% à 4.013Pts en fin de matinée: au niveau volatilité, c'est très comparable à lundi.

A une heure de la clôture, la question demeure la même que la veille: le CAC40 terminera t'il dans le rouge (il s'effrite actuellement de -0,2% à 4.070Pts) ou dans le vert (à l'image des indices US qui avancent de +0,3% à +0,5% en moyenne).

Pour justifier le pessimisme des investisseurs, il faut mentionner la baisse de la production industrielle de 1,8% dans la zone euro en août.
Très attendu également, l'indice ZEW qui mesure le sentiment des analystes et des investisseurs allemands a chuté de -10,5Pts pour ressortir à - 3,6 (dixième recul de rang et un retour en territoire négatif pour la 1ère fois depuis novembre 2012).

'Les tensions géopolitiques et la faiblesse des développements économiques dans certaines parties de la zone euro constituent des sources d'incertitude persistantes', a décrypté Clemens Fuest, le président du ZEW, bien placé pour constater l'essoufflement de la première économie de la zone euro, qui n'est plus guère discuté depuis quelques semaines et est attesté par une succession de données décevantes.

'Plusieurs indicateurs (PMI, indices ZEW et IFO, commandes d'usines, production industrielle, balance commerciale etc.) montrent que l'Allemagne commence à souffrir elle aussi de la panne de croissance en zone euro et du manque de dynamisme économique de plusieurs de ses voisins', corroborait ce matin un analyste d'IG.

La saison des résultats trimestriels américains est entrée dans le vif du sujet avec la publication des comptes de JPMorgan, qui a manqué de peu le consensus (mais qui affiche tout de même 5,5Mds$ de profit grâce à une baisse des 'litiges), de Citi ou encore de Wells Fargo (avant Intel ce soir).
Cette première grande salve est globalement satisfaisante, ce qui tend à faire oublier les deux nouvelles données inquiétantes dans la zone euro publiées ce matin.

Concernant les sociétés françaises, investisseurs et analystes se félicitent de l'abandon du projet d'Iliad d'acquérir 67% du capital de T-Mobile US. Le titre signe en effet la plus forte progression du SBF 120 et bondit de 9,9% à 172 euros.

La maison mère de Free entraîne dans son sillage Bouygues (+4,5% à 25,7 euros) et Orange (+2,8% à environ 11,15E).
Côté repli, après la chute du secteur parapétrolier et énergie à Wall Street lundi, Technip lâche -2,7%, Total -1,8%.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance