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CAC40: petite faiblesse en fin de parcours, W-Street négatif

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(CercleFinance.com) - Petit essoufflement de la Bourse de Paris qui a passé plusieurs heures à plafonner entre 4.110 et 4.120Pts avant de céder -0,35% vers 4.105Pts. La faute aux indices US qui s'étaient rapidement orientés à la hausse avant

(CercleFinance.com) - Petit essoufflement de la Bourse de Paris qui a passé plusieurs heures à plafonner entre 4.110 et 4.120Pts avant de céder -0,35% vers 4.105Pts.
La faute aux indices US qui s'étaient rapidement orientés à la hausse avant de subir une amorce de fléchissement: le Nasdaq avec +0,05% a inscrit vers 16H30 un nouveau record annuel à 3.732 et le 'S&P' (-0,1%) reste en lice pour une 8ème séance de hausse d'affilée.

Le chiffres hebdomadaires de l'emploi US n'ont suscité aucune réaction puisqu'ils sont incomplets et donc parfaitement inexploitables.

'Nous restons dans l'attente de données économiques américaines de poids (ventes au détail d'août ce vendredi), pour y voir plus clair dans la dernière ligne droite avant la réunion de politique monétaire de la Fed (FOMC) la semaine prochaine', indique-t-on chez IG.

Si les opérateurs privilégient la prudence avant cette batterie de chiffres, les analystes s'accordent tout de même à décrire un environnement économique plus porteur pour les marchés actions, au regard des derniers indicateurs.

'Nous sommes en train de passer d'une phase dite 'd'espoir' - où les marchés se redressent fortement sur la foi de meilleures perspectives - à une phase de 'croissance' où le cycle est porté par la croissance des résultats et des dividendes', estime-t-on ainsi Goldman Sachs.

Cette perception positive de l'économie a toutefois été contrecarrée par une baisse de 1,5% de la production industrielle dans la zone euro en juillet.
'Il serait illusoire de croire en une réelle reprise économique dans la dernière partie de 2013', réagit un analyste ainsi que les experts de Markit.

Parmi les valeurs en tête du CAC40, Vivendi progresse de 3% à 17,2 euros, au lendemain de la présentation d'un projet de scission entre SFR d'une part et les actifs Universal Music Group, Canal+ et GVT d'autre part.
Mais ce sont Bouygues et ST-Micro qui s'imposent comme incontestables leaders avec des gains respectifs de +6,85% et +6,5%.

EDF pèse sur l'indice avec une baisse de 2,6% à 21,6 euros, sur des rumeurs selon lesquelles la banque centrale norvégienne aurait mandaté UBS pour vendre 13 millions d'actions de l'électricien, à un prix de 21,45 euros.

Toujours côté replis, Vallourec lâche -2,7%, Sanofi -lanterne rouge du CAC- perd 2,75%, le laboratoire pharmaceutique ayant retiré sa demande d'enregistrement aux Etats-Unis sur le lixisénatide, un traitement destiné aux patients atteints de diabète de type 2 pour le contrôle de la glycémie.

Hors CAC40, Korian s'adjuge 4,3%, le groupe de prise en charge de la dépendance ayant relevé ses objectifs annuels pour viser un chiffre d'affaires de 1,35 milliard d'euros et une marge d'EBITDA en forte hausse.

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