CAC40: plombé par rumeurs venues des USA, Fce-Telecom plonge

(CercleFinance.com) - Le CAC40 a fini la journée presque au plus bas, en repli de -0,44% à 3.411Pts, dans un volume de 2,45MdsE (à peine plus étoffé que la veille).
Les places européennes se replient également de -0,3% alors que Francfort et Londres finissent stables, Milan en baisse de -1,1%.
Outre Atlantique, après 2 séances de repli (et 2% perdus), Wall Street échoue dans sa tentative de rebond (malgré une avance initiale de +0,7%) et retombe dans le rouge (-0,1% pour le 'S&P' et le Nasdaq, -0,25% pour le Dow Jones.
Ce revirement est lié à des rumeurs de possible dégradation de la dette souveraine des Etats Unis... ce qui pourrait très mal tomber pour Barack Obama à 10 jours des élections (aucun chef d'Etat ne souhaiterait voir la note de son pays abaissée à la fin de son mandat, à plus forte raison s'il postule pour un second).
Les chiffres US du jour n'expliquent pas la dégradation de la tendance: il n'y a eu qu'une petite déception au niveau des promesses de logements neufs.
Etrange ambiance depuis le début de l'après-midi car les opérateurs n'avaient paradoxalement pas salué à 14H30 le bond de +10% (+9,9% précisément) des commandes de biens durables au mois de septembre (contre +8,2% attendu et +1% hors transport) ni les inscriptions hebdomadaires au chômage qui ont diminué de 392.000 à 369.000 la semaine précédente (contre 370.000 anticipé).

Les inscriptions de la semaine au 13 octobre ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 388.000.

La journée avait plutôt bien débuté en Europe: les marchés avaient applaudi en début de matinée une série de trimestriels de nature à rassurer sur les perspectives sur la croissance mondiale.

Au chapitre politique, la Grèce a déclaré qu'elle était parvenue à un accord avec la Troïka sur de nouvelles mesures et réformes concernant le pays, ce qui a été démenti par la Commission européenne et le FMI.
'Les investisseurs sont donc dans l'attente d'une réponse claire à ce sujet', indique Saxo Banque.

Par ailleurs, le communiqué du FOMC dévoilé hier soir comporte peu de changements. 'Les taux directeurs sont inchangés ainsi que la taille du 'QE3', avec un rythme des achats maintenu à 40 milliards de dollars par mois, l'opération Twist est conservée jusqu'à la fin de l'année', précise Aurel BGC, ajoutant que 'l'éventualité de modification de la taille du 'QE3' et de prolonger l'opération Twist sera discutée lors du prochain FOMC, le 11 et 12 décembre prochain'.

'Les commandes de biens durables devraient avoir nettement rebondi au mois de septembre', anticipe Aurel BGC. 'Comme souvent, à court terme, ce mouvement sera en grande partie imputable aux commandes enregistrées par Boeing sur le mois', souligne le bureau d'études.

Sur le front des valeurs, AXA s'adjugeait 1,05%, suite à l'annonce d'une hausse de 1,3% de ses revenus pour les neuf premiers mois de l'année. L'assureur s'est en outre dit confiant pour atteindre ses objectifs financiers à horizon 2015.

Sanofi (+15%) lui emboîte le pas, après avoir indiqué que le BNPA de ses activités 2012 était désormais attendu en recul d'environ 12% à taux de change constants, contre une baisse pouvant atteindre 15% précédemment.

Les publications de groupes comme Air Liquide, Technip, Safran (+0,1%) ou Essilor sont également bien accueillies mais les scores finaux sont le plus souvent négatifs.

A la traîne, France Télécom cédait 5,15%, après avoir présenté un chiffre d'affaires en baisse de 3,5% à base comparable pour le 3ème trimestre, dont -5,4% en France. L'opérateur a annoncé qu'il baisserait son dividende d'un tiers, de 1,20 à 0,80E.
Vivendi a lâché 2,4% (tout comme ARcelor-Mittal), Crédit Agricole -2% et au sein du SBF-120, Bull a été lourdement sanctionné (-7,65%) malgré des trimestriels honorables, les résultats de Mersen sont plus médiocres et le titre a chuté de -7,5%.

Copyright (c) 2012 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance