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CAC40: +de 100Pts repris en 48H, le marché veut du 'risque'.

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(CercleFinance.com) - Avec la réouverture haussière de Wall Street et l'effacement des pertes résiduelles de lundi sur le Dow Jones et le 'S&P (qui gagnent +0,5 à +0,6%), le CAC40 (+1,25% à 4.324 confirme le débordement des 4.300Pts en engr

(CercleFinance.com) - Avec la réouverture haussière de Wall Street et l'effacement des pertes résiduelles de lundi sur le Dow Jones et le 'S&P (qui gagnent +0,5 à +0,6%), le CAC40 (+1,25% à 4.324 confirme le débordement des 4.300Pts en engrange la bagatelle de +110Pts -soit presque +3%- depuis l'ouverture de la veille.

Le DAX30 (+1,85%) pulvérise un nouveau record historique à 9.720Pts et l'Euro-Stoxx50 (+1,3%) déborde haut la main le zénith de fin 2013 (3.112Pts) en tutoyant les 3.1550Pts.

La mécanique haussière semble repartie de plus belle dans le sillage des valeurs bancaires (qui explosent les compteurs depuis le 2 janvier) avec un ressurgissement de l'appétit pour le risque qui s'inspire de la conviction que l'Europe du Sud est tirée d'affaire et que les dettes souveraines de ces pays vont constituer une mine d'or pour ceux qui les détiennent... et ce sont justement les banques et dans une moindre mesure les compagnies d'assurance.

Ce vent d'euphorie a commencé à souffler au moment même où Tokyo perdait 3%, au lendemain d'un discours rigoriste de Mr Lockhart sur la politique monétaire de la FED et alors que Goldman Sachs dévoilait des prévisions prudentes pour 2014, estimant les actions très généreusement valorisées.

Tout plaidait pour une baisse des indices après 10 jours de plafonnement sous des résistances historiques ? Et bien c'est la hausse qui surgit !

Puisque les vendeurs étaient majoritaires, il était trop tentant 'de les faire courir' (en début d'année, les acheteurs étaient archi majoritaires, les cours ont donc chuté).

C'est la stratégie du contrepied qui continue: quand il n'y a pas de raison de voir les indices monter, il suffit de s'arranger pour que les vendeurs rachètent leurs 'shorts' pour doper sans motif concret les indices.
Quand tout le monde est acheteur, les marchés se retrouvent comme par hasard victimes d'un trou d'air... comme le 2 janvier.

Les 'bons' chiffres US du jour auraient dû alimenter la crainte de voir la FED maintenir ou accélérer le processus d'extinction du 'QE-3'.

Avec le bond de l'indice Empire State (qui repasse au-dessus de 12 quand un score de 3 ou 4 était attendu) puis une hausse de +0,4% des prix à la production (au lieu de +0,2%), les cours ont rebaissé l'espace de quelques minutes.
Dès que suffisamment de vendeurs se sont retrouvés pris au piège (le rendement des T-Bonds se tendant de 5Pts de base), le rallye haussier a repris avec encore plus de vigueur et les records annuels et historiques tombent en cascade depuis la réouverture de Wall Street.

Personne ne sait au juste pourquoi les actions connaissent une telle envolée depuis mardi matin mais les gérants paniquent à l'idée de rater le train de la hausse et c'est l'escalade, le déferlement de 'l'appétit pour le risque' qui déjoue toute forme de raisonnement rationnel.

L'envolée des bancaires dépasse maintenant les +15% depuis le 2 janvier et tout dossier présentant une variable spéculative devient irrésistible, à l'image de Bouygues qui s'envole de +6%, de Nicox (+6,1%) ou de Solocal (+13,5%).
Ne parlez plus au marché des valeurs du luxe, des défensives, des 'value': les opérateurs veulent 'du risque', de la 'recovery', pas des dossiers ennuyeux ou des scénarios trop prévisibles.

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