CAC40: privilégie la prudence après un indice PMI décevant.

(CercleFinance.com) - Avant la parution du rapport sur l'emploi américain en début d'après-midi, le marché parisien privilégie la prudence, et ce d'autant plus que Markit donne ce matin un signal peu encourageant du côté de l'économie française.

En milieu de matinée, le CAC40 cède 0,3% à 4472 points, alors que le FTSE de Londres et le DAX de Francfort grappillent 0,1% chacun. Jeudi à New York, le Dow Jones a perdu un peu plus de 0,1%, tandis que le Nasdaq a progressé de 0,3%.

'Le rapport de ce mois-ci paraît particulièrement intéressant, puisque le consensus de 218.000 créations de postes en avril est le plus élevé observé depuis mai 2010', souligne Chris Weston, stratégiste marchés en chef chez IG.

Pour mémoire, le cabinet ADP avait fait part mercredi de la création de 220.000 emplois dans le secteur privé américain au mois d'avril, un chiffre supérieur aux attentes des économistes qui anticipaient quelque 210.000 créations d'emplois.

En attendant, le marché parisien a pris connaissance de l'indice des acheteurs PMI Markit pour l'industrie manufacturière française qui se replie à 51,2 en avril, traduisant donc un deuxième mois consécutif de décélération du secteur.

'L'attentisme des clients explique en partie la mollesse de la reprise, et à moins d'un véritable regain de confiance dans le secteur, les perspectives de croissance resteront fragiles au cours des prochains mois', prévient Jack Kennedy, senior economist à Markit.

Parmi les plus fortes hausses du CAC40, GDF Suez progresse de 1,6% à près de 18,5 euros, soutenu par des propos d'UBS qui relève son conseil de 'neutre' à 'achat' et son objectif de cours de 19 à 22 euros sur le titre du groupe énergétique.

En tête du SBF120, Ingenico bondit de 6% à 66,6 euros, le spécialiste des terminaux de paiements ayant précisé viser pour 2014 une croissance organique comprise entre 10% et 15% sur la base d'un chiffre d'affaires pro forma 2013.

TF1 suit de près avec un gain de 5,8% à environ 13 euros : le groupe de médias a renoué avec les bénéfices au premier trimestre, aidé par 'des décalages de programmation ajoutés aux efforts d'adaptation du modèle entrepris depuis plusieurs années'.

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