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CAC40: record absolu en clôture avec optimisme sur la Grèce.

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(CercleFinance.com) - L'optimisme d'Alexis Tsipras et de Yanis Varoufakis sur une solution pour la dette grecque d'ici 6 semaines est manifestement contagieuse puisque les acheteurs se sont sentis pousser des ailes au cours du dernier quart d'heure.

(CercleFinance.com) - L'optimisme d'Alexis Tsipras et de Yanis Varoufakis sur une solution pour la dette grecque d'ici 6 semaines est manifestement contagieuse puisque les acheteurs se sont sentis pousser des ailes au cours du dernier quart d'heure.
L'Euro-Stoxx50 est ressorti du rouge pour la première fois de la séance à 17H35, pour afficher un score symboliquement positif de +0,04%.

Le parti pris de jouer à fond la carte de l'open bar sur les liquidités ('QE' de la BCE) a certainement joué un rôle décisif ces 15 derniers jours et personne n'a envie que la fête boursière cesse alors que les chiffres du jour préfigurent une embellie de l'activité en Europe.
Le 40 termine donc la séance au plus haut avec un gain de +0,39% à 4.696Pts (niveau jamais approché de toute la séance).
Il s'agit par ailleurs d'une clôture au plus haut historique pour le CAC 'global return', à 10.828Pts.

La hausse s'est imposée malgré le recul des valeurs pétrolières, affectées par une brusque rechute des prix du baril (le Brent de mer du Nord livrable en mars cède près de 4% à 54,5 dollars, le WTI américain de même livraison abandonnant lui aussi -5,5% à 50,2 dollars).
Ce scénario semble confirmer que le rebond de 8% observé à un moment mardi soir (entre 50 et 54$) était dû à du 'short squeeze' (liquidation 'en panique' de ventes à découvert).

L'autre temps fort de l'actualité concerne la tournée européenne des dirigeants grecs : 'La Banque Centrale Européenne doit se réunir aujourd'hui pour décider si son programme d'octroi de liquidités d'urgence (ELA) au système bancaire grec est maintenu', souligne un gérant de Barclays Bourse, selon lequel les banques grecques risqueraient la faillite en cas d'absence de liquidités pour se refinancer, obligeant la Grèce à sortir de l'euro.

Un scénario catastrophe dont la probabilité reste à évaluer... et auquel les marchés ne croient pas (sinon comment expliquer les records historiques du CAC40 'Global Return' et du DAX30 cette semaine.

Pour l'heure, il n'est en tout cas plus question d'annuler, même partiellement, la dette grecque, relate-t-on chez XTB France, qui cite le Financial Times pour qui 'Athènes ne tentera pas de négocier une réduction stricte de ses dettes'. Une position assagie qui tranche avec les discours récents des cadres de Syriza et qui s'explique très certainement par la forte opposition des partenaires européens à cette perspective, l'Allemagne en tête.

Cette journée a été marquée par la publication d'une série de bons chiffres: l'indice PMI final Markit composite dans l'Eurozone s'est redressé à 52,6 points le mois dernier en estimation finale, après 51,4 points en décembre et 52,2 points en estimation flash.
Bonne surprise également avec la légère hausse de l'ISM non manufacturier à 56,7 points en janvier (+0,2 point en séquentiel, alors que les économistes misaient sur une stabilité).
Enfin les chiffres de l'enquête ADP concernant l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis en janvier se sont révélés légèrement décevants (213.000 postes créés, après 253.000 - chiffre révisé de 241.000 - et contre 230.000 anticipés par le consensus)... mais cela n'empêche pas le Dow Jones de gagner 0,2% (le 'S&P' recule d'autant... mais uniquement à cause des valeurs parapétrolières).

Enfin, s'agissant des valeurs, les résultats annuels de LVMH (+8%), très bons en termes d'activité et de profit net (le résultat opérationnel courant a en revanche reculé de 5%), permettent au titre de signer la plus forte progression de l'indice phare. Le groupe entraîne dans son sillage Kering (+2%), troisième, et Hermès (+3% à 297,1E).

Le CAC40 a été freiné par Total (avec -1,1%) et Technip (-2,85%) et au sein du SBF120, Vallourec dévissait de -3,5%.

Séché Environnement bondit pour sa part de 11,9% au lendemain d'un chiffre d'affaires 2014 de 436,6 millions d'euros, en repli de 1,7% (-1,5% à changes constants), mais accompagné de perspectives favorables et suivi d'un relèvement de recommandation de Société Générale.

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