CAC40: repasse au-dessus des 4110, l'E-Stoxx50 grimpe de +1%

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris reprend la moitié du terrain perdu la veille (-0,8% sur le CAC40 qui affiche ce mardi un gain de 0,4% à 4.113 points).

Wall Street amplifie ses gains avec un Dow Jones qui gagne 0,3%, un 'S&P' qui prend 0,5% et un Nasdaq à +1,1%), alors que vient de débuter la réunion de deux jours du FOMC et que les piètres commandes de biens durables plaident en faveur d'une attitude accommodante de la part des responsables de la politique monétaire.

Alors que les économistes tablaient sur un rebond d'un demi-point environ, le Département du Commerce a fait état d'une baisse de 1,3% des commandes de biens durables aux Etats-Unis en septembre, après une chute de 18,3% en août.

Mais ce mauvais chiffre est compensé par l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board qui est ressorti à 94,5 points au titre du mois en cours, très nettement au-dessus des 87 points attendus en moyenne par les économistes. Il s'était établi à 89 points en septembre (chiffre révisé de 86 points) et atteint son plus haut niveau depuis 2007.

De ce côté des valeurs, Sanofi pèse sur la tendance à Paris avec une chute de 10,5%, à la suite des résultats du groupe pharmaceutique, d'où ressort un chiffre d'affaires en quasi-stagnation (+0,8%) sur les neuf premiers mois de l'année... et une révision à la baisse des anticipations aux Etats Unis.

Gemalto cède 1,5%, victime d'une dégradation d'opinion chez Crédit Suisse de 'neutre' à 'sous-performance', avec un objectif de cours ramené de 65 à 50 euros sur le titre du spécialiste de la sécurité numérique.

Lafarge prend en revanche 3%, le cimentier ayant formellement notifié auprès de Bruxelles son projet de fusion avec Holcim afin d'obtenir son approbation réglementaire, un projet de fusion qui devrait être finalisé au premier semestre 2015.

Total (+2%) a annoncé la cession de toute ou partie de participations dans plusieurs champs pétroliers situés au large de la Norvège. Le montant global de l'opération, soumise aux régulateurs norvégiens et effective à compter du 1er janvier 2014, est de 317 millions de dollars (environ 250 millions d'euros).

Contrairement à ce qu'ont affirmé le 'Telegraaf' et d''Algemeen Dagblad', Air-France KLM n'envisage aucune suppression de postes au sein de la branche batave du groupe. Ce dernier a souhaité 'apporter un démenti formel' et officiel aux assertions des deux quotidiens, selon lesquels plusieurs milliers d'emplois auraient été menacés dans un contexte de concurrence accrue des compagnies low cost et du Golfe

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