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CAC40: de retour sous 3.980, W-Street cède 1%, taux US 2,15%

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(CercleFinance.com) - Les pertes se creusent sérieusement à Paris : le CAC40 franchit le cap des 2% à la baisse avec un test des 3.970Pts. Les places européennes sont à peine mieux loties (-1,7% en moyenne -2,1% à Londres) alors que Wall Stree

(CercleFinance.com) - Les pertes se creusent sérieusement à Paris : le CAC40 franchit le cap des 2% à la baisse avec un test des 3.970Pts.

Les places européennes sont à peine mieux loties (-1,7% en moyenne -2,1% à Londres) alors que Wall Street efface ses gains de la veille puis amplifie son repli autour de -1,1% à -1,2% sur fond de tension des taux longs, avec des T-Bonds US qui affichent désormais plus de 2,16% de rendement contre 1,7% en début de mois.

Cette tension provient de la multiplication des interrogations autour d'un éventuel ralentissement du programme d'injection (85Mds$/mois) de la banque centrale américaine.
A Wall Street, l'euphorie de la veille (post confiance des consommateurs) s'est évanouie et le Dow Jones est de retour sous 15.250Pts et le 'S&P' sous 1.642.

Le moral des investisseurs est de surcroît plombé par la révision en baisse des perspectives de croissance en Chine, sans oublier l'abaissement des estimation de l'OCDE (0,6% de récession en Europe et possible stagnation en 2014), PIB US revu à +1,9% contre +2%.

A l'issue d'un déplacement en Chine, le premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), David Lipton, table désormais sur 7,75% de hausse du PIB chinois en 2013 (contre 7,9% attendu par le consensus des économistes).

Pour mémoire, dans la dernière édition trimestrielle de ses projections économiques parue en avril, le FMI tablait sur 8% de croissance en Chine en 2013, chiffre qui avait à cette occasion été ajusté en baisse de 0,1 point de pourcentage.

Par ailleurs, selon des données corrigées de variations saisonnières, le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté de 21.000 au mois de mai, à 2,96 millions, alors que le consensus ne tablait que sur une hausse de 5.000. Le taux de chômage correspondant est resté stable à 6,9%.

Sur le front des valeurs, Peugeot dévisse de 4,5% à 7 euros, plombé par un article de La Tribune selon lequel le groupe et la famille Peugeot envisageraient une augmentation de capital: le démenti publié par PSA ne convainc qu'à moitié les opérateurs (la rumeur d'une AK est récurrente, elle intervient souvent à point nommé pour faire rebaisser ce titre qui demeure l'un des plus 'shortés' de la cote parisienne).

Parmi les plus lourds replis, on note également Carrefour (-4,4%), Sanofi (-3,3%) puis le secteur du luxe avec PPR et LVMH (-3%).

A noter que seul EADS reste en territoire positif: l'avionneur grimpe de +1,8% et inscrit un nouveau record absolu à 44,6E.
Au seindu SBF-120, Virbac s'adjuge +1,7% et Ipsen +1,25%.

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