BFM Patrimoine
Placements

CAC40: la rumeur Poutine éclipsée par le repli du Nasdaq.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Le CAC40 est revenu à la 'case départ' (à 4.428Pts) après une série de mouvement erratiques depuis l'ouverture (en net repli après un plongeon de -2,9% de Tokyo). La rumeur d'une volonté de négocier de la part de Vladimi

(CercleFinance.com) - Le CAC40 est revenu à la 'case départ' (à 4.428Pts) après une série de mouvement erratiques depuis l'ouverture (en net repli après un plongeon de -2,9% de Tokyo).

La rumeur d'une volonté de négocier de la part de Vladimir Poutine -aussitôt assimilée à une tentative d'apaisement des tensions sous la pression des sanctions occidentales- avait permis aux places européennes de grimper brusquement de -0,3 à +0,5% en un quart d'heure aux alentours de 13H.
Le CAC40 était ainsi repassé de 4.403Pts au plus bas à 4.450Pts au plus haut du jour.
Mais après une ouverture positive de Wall Street, les opérateurs ont vite déchanté avec un Nasdaq qui replongeait de +0,2% à -1,3% en moins de 45 minutes (Twitter qui plongeait de -17% mardi lâche encore -6% ce mercredi), le Dow Jones et le 'S&P' lâchant -0,3% en moyenne.

Les opérateurs US hésitent cependant à se mettre vendeurs durant le discours de Janet Yellen qui s'applique de nouveau à brosser Wall Street dans le sens du poil en promettant une croissance solide au second trimestre 2014 et des taux très bas pour encore très longtemps.

Côté Europe, certains optimistes espèrent une initiative de la BCE -visant à faire baisser l'Euro- à l'issue de sa réunion de demain.
Mais Mario Draghi peut-il justifier une 'initiative' sur les taux alors que les marchés obligataires sont pratiquement au plus haut historique et les rendements au plancher.
Abaisser le 'repo' a zéro (comme aux Etats Unis ou au Japon), instaurer un rendement négatif pour les 'prises en pension' pourrait tout simplement exacerber un climat de 'bulle' alors que la situation devient potentiellement explosive.
Le 'chiffre du jour' publié à 14H30 aux Etats Unis n'a pas provoqué de réactions très tranchées malgré une chute d'une ampleur inattendue de la productivité non-agricole.
Le département du Travail annonce un recul de -1,7% en rythme annuel sur le trimestre janvier-mars, après une hausse révisée à +2,3% au 4ème trimestre 2013 alors que les économistes anticipaient une baisse de 1%.

Les intempéries sont une fois de plus accusées de tous les maux mais elles n'expliquent que partiellement le bond de +4,2% des coûts unitaires de la main d'oeuvre, lesquels avaient baissé de 0,4% sur la période octobre-décembre 2013.
Crédit Agricole prend 6,2%, après la publication d'un résultat net en hausse de presque 30% au premier trimestre, à 853 millions d'euros.

CGG subit un trou d'air de plus de 10%, suite à l'annonce d'une perte nette de 40,4 millions de dollars au 1er trimestre 2014, contre un bénéfice de 79,1 millions un an plus tôt, ce qui a littéralement douché les investisseurs.

Saint-Gobain plie de 3,5%, après que la société de portefeuille Wendel (à l'équilibre) ait placé 4,3% du capital du groupe de matériaux de construction, soit 24 millions d'actions environ.

43,6%, après avoir terminé le premier trimestre de son exercice 2014 sur un résultat opérationnel récurrent en baisse de 7,3%, les performances de Dalkia France, sa filiale de chauffage, ayant subi un hiver exceptionnellement doux.

Société Générale cède 1%, avec la parution d'un résultat net part du groupe en baisse à 315 millions d'euros (contre 364 millions d'euros au premier trimestre 2013) sur fond de dépréciation de l'écart d'acquisition des activités en Russie.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance