CAC40: se positionne près des 4600 à la veille '4 sorcières'

(CercleFinance.com) - Le CAC40 se montre peu volatile depuis l'ouverture mais le regain de confiance impulsé par la 'super-colombe' Janet Yellen se traduisait d'entrée de jeu par une hausse de +0,8% du CAC40, un moment tempérée par les -10% sur EDF.
La hausse s'est réaccélérée dans le sillage d'une spectaculaire détente des taux longs en Europe et le CAC40 s'est hissé au-delà des 4.580 (+1,1%) avant de fléchir un peu depuis 16H (+0,85% à 4.570).

Wall Street fait une incursion dans le rouge (-0,1%) après avoir battu de nouveaux records à l'ouverture avec un 'S&P' à 1.960 et un 'Dow' à 16.923.

Les indices US n'ont manifesté aucune réaction aux 'chiffres du jour', ni à la hausse de l'indice 'Philly FED' qui ressort à 17,8 points contre 15,4 (et 13,5 anticipé), ni au recul un peu plus prononcé que prévu du chômage hebdomadaire (retombé à 312.000 contre 315.000 attendu), il ne pénalise pas les T-Bonds qui se détendent de 1,5Pt de base à 2,5650%.
Une fois encore, les propos de Janet Yellen tenus mercredi soir et qui font d'une hausse des taux une perspective éloignée éclipsent tout 'imput' provenant de la sphère de l'économie réelle.
L'indice avancé du Conference Board est paru comme prévu en hausse de 0,5% à 101,7, il est donc logique que Wall Street s'en désintéresse.

Lanterne rouge du CAC40, EDF chute de 8,9% à 24,3 euros, alors que la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a déclaré jeudi que la hausse de 5% prévue pour les clients particuliers de l'électricien n'interviendrait finalement pas.

Schneider Electric s'adjuge par contre 2,4% à 71,4 euros après la finalisation de la cession de la division de composants de contrôle d'appareils d'Invensys après l'aval des autorités de régulation.

Plus forte hausse du SBF 120, Peugeot prend 5% (2ème séance d'affilée) à 11 euros dans un climat d'effervescence lié au lancement de la nouvelle 508 du constructeur en Europe en septembre avant son arrivée en Chine.
A l'inverse, Alstom est lanterne rouge du CAC40 avec -4% à 28,3E alors que General Electric ne semble pas résolu à augmenter son offre en 'cash'.

Air France-KLM perd 3% à moins de 9,9 euros, alors qu'UBS est passé de 'neutre' à 'vendre' sur la valeur en abaissant son objectif de cours à 12 mois à 9,7 euros contre 10,4 précédemment.

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