CAC40: sous les 4.220, avec Airbus et -0,8% à W-Street.
(CercleFinance.com) - Le rebond technique matinal a fait long feu: très rapidement, les anticipations négatives à Wall Street (largement confirmées par un repli moyen de -0,8%) et les inquiétudes sur la croissance ont refait surface et le CAC40
(CercleFinance.com) - Le rebond technique matinal a fait long feu: très rapidement, les anticipations négatives à Wall Street (largement confirmées par un repli moyen de -0,8%) et les inquiétudes sur la croissance ont refait surface et le CAC40 décroche de -1,1% à 4.416Pts contre une progression symétrique vers 9H30 ce matin.
La sous-performance du CAC40 par rapport à l'Euro-Stoxx50 (-0,5%)s'explique par la chute en piqué du titre Airbus Group (-10,7% à 43E) après l'annonce d'un report sine die de la livraison du premier Airbus A350 destiné à Qatar Airways, sans oublier des incertitudes sur la poursuite du programme A-380.
Un gérant de Barclays notait ce matin que 'le comportement des investisseurs depuis jeudi dernier résume assez bien ce que nous vivons sur les marchés depuis l'été dernier : une succession de phases de déprime et d'euphorie'.
'La Grèce ayant dominé les grands titres la veille, les investisseurs continuent de suivre la situation de près', a-t-on souligné chez IG, qui rappelle que 'l'élection anticipée du président grec commencera le 17 décembre, soit le même jour que la réunion de politique monétaire de la Fed'.
Jugée très risquée par les marchés, celle-ci pourrait accoucher d'une remise à plat des réformes structurelles et économiques drastiques imposées à la population pour tenter de sortir le pays de la panade.
Autre motif d'incertitude latent, potentiellement corrélé à la situation politique en Grèce : la décision de la Banque centrale européenne (BCE) concernant d'éventuels rachats d'obligations souveraines.
L'unanimité est loin de régner entre membres de la BCE, c'est ce qu'a admis Mario Draghi lors de sa dernière conférence de presse, sans oublier les réticences d'Ardo Hansson, l'un des membres du conseil des Gouverneurs de l'institution, selon lequel recourir à la planche à billets pour acheter de la dette souveraine pourrait engendrer une bulle spéculative.
Le front macroéconomique n'apporte aucun soutien aux actions avec en France la baisse de la production industrielle de 0,8% en octobre ainsi que le nouveau recul de la confiance des ménages japonais en novembre, ce qui n'a certainement pas échappé au Premier ministre Shinzo Abe, de plus en plus malmené dans les sondages -, l'actualité est également peu animée s'agissant des valeurs.
Le secteur pétrolier pèse sur le CAC40 (-1,5% sur Total, -3,2% sur Technip), ainsi que les matériaux de construction avec Lafarge et Schneider (-1,7%).
Deuxième plus forte hausse du SBF 120, Saft (+2,4%) tire son épingle du jeu après l'annonce de la signature de plusieurs contrats en Chine.
Le secteur du BTP reste bien orienté comme en attestent la bonne tenue d'Eiffage (+5,5% à 39,8 euros) et de Vinci (+3,4% à 44,7euros).
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