CAC40: teste 4.374 puis réduit son avance après des stats US

(CercleFinance.com) - Wall Street a beau évoluer en territoire record (nouveau plus haut absolu inscrit pour le Dow Jones à 17.139), le CAC40 ne parvient pas à rester au contact des ses 'plus hauts du jour' (4.374Pts): il regagne néanmoins +1,2% à 4.356Pts, effaçant tout le terrain perdu hier, sur fond d'indicateurs macroéconomiques chinois rassurants... tandis que les chiffres US sont plus mitigés.

Les prix à la production ont augmenté de 0,4% le mois dernier aux Etats-Unis, soit deux fois plus qu'attendu par le marché, le chiffre de la production industrielle a en revanche déçu les économistes. Celle-ci n'a en effet crû que de 0,2% en juin, soit 0,1 point de moins qu'anticipé.
Un petit rayon de soleil a pointé du côté de l'immobilier avec une forte hausse du baromètre de la confiance des constructeurs de maisons individuelles (+4Pts à 53).
A 16H35, les indices US affichent de +0,25% (Dow Jones et S&P500) à +0,4% (Nasdaq) mais ils se situent en retrait par rapport à l'ouverture.

Publié en fin de matinée, l'excédent commercial en zone euro est, lui, ressorti stable en séquentiel à 15,4 milliards d'euros en mai.

Plus tôt, les investisseurs avaient pris connaissance de données rassurantes quant à la vigueur de l'économie chinoise. Le PIB de la deuxième économie mondiale a ainsi crû de 7,5% au deuxième trimestre en glissement annuel, 0,1 point de plus qu'escompté par les économistes.

Aurel BGC souligne par ailleurs que la production industrielle chinoise s'est dans le même temps inscrite en hausse de 9,2% et que les investissements en capital fixe ont augmenté de 17,3%, par rapport à l'année dernière.

'Les nouvelles chinoises agissent toujours comme un moyen idéal de ranimer les marchés, en rassurant les investisseurs sur l'idée que la croissance n'est pas complètement absente de l'économie mondiale', analyse Brenda Kelly, stratégiste de marchés en chef chez IG.

Sur le front des valeurs françaises, les bancaires tiennent maintenant le haut du pavé, elles qui ont été chahutées ces derniers jours en raison des vives inquiétudes concernant la santé financière de l'établissement portugais Espirito Santo. Leader du CAC 40, Crédit Agricole engrange 4,4% à 10,34 euros avec l'espoir que les déboires du groupe Espirito Santo soient circonscrits à quelques défauts de remboursement sur sa dette.

En seconde position, Société Générale s'adjuge pour sa part +2,7% et BNP-Paribas +1,9%.
Longtemps en tête, Alstom (+2,5% à 27,23E) s'intercale entre les banques françaises à la faveur d'un relèvement de recommandation d'Exane.

L'intermédiaire préconise désormais d'acheter le titre du groupe industriel, dont 'les perspectives et le profil de risque du 'nouvel Alstom' ont radicalement changé' depuis l'offre de General Electric sur ses activités énergétiques, estime-t-il.

Sur le SBF 120, CGG stoppe l'hémorragie. Après quatre séances consécutives de forte baisse (et un précédent exercice boursier à marquer d'une pierre noire), l'action du groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique progresse en effet de 0,7% à 8,6 euros, mais sous-performe à nouveau le marché parisien.

A contrario, Airbus Group, lanterne rouge du CAC 40, cède 3% à 45,1 euros sur fond d'affrontement larvé avec Qatar Airways.

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