CAC40: en tête du peloton Européen, W-Street reste indécis.

(CercleFinance.com) - Les indices US n'ont guère évolué depuis 15H45 mais le CAC40 a pratiquement doublé ses gains, passant de +0,45% à +0,85% (3.478, il s'inscrit au plus haut du jour... mais avec des volumes inférieurs à 1,5MdsE à 30 minutes de la clôture).
Peut être les annonces de 'choc de compétitivité' du 1er Ministre donnent elles un petit coup de pouce au marché parisien.
La progresion des autres indices européens reste beaucoup plus timide (+0,6% en moyenne à Francfort, Londres, Amsterdam, +0,2% à Madrid).

Wall Street progresse doucement, dans la continuité de la fin de séance de lundi avec des écarts positifs mais modestes: +0,15% sur le Nasdaq, +0,4% sur le 'S&P' et +0,6% sur le Dow Jones.

'Les volumes devraient rester faibles avant de connaitre le dénouement de l'élection présidentielle américaine', indique Saxo Banque.
Le résultat des élections américaines semble de plus en plus plus serré: certains sonfages donnent Romney gagnant dans l'Ohio, d'autres donnent une courte avance au Présitant sortant... de toutes façons, l'Amérique s'achemine vers une courte victoire de Barack Obama et un Congès très divisé et pas de majorité pour gouverner.

D'autre part, les spécialistes soulignent que l'incertitude politique a gagné la Chine ce matin en parallèle de l'évènement politique américain. 'En effet, la réunion du Parti communiste chinois cette semaine devrait marquer un tournant politique et économique dans l'histoire de la Chine.'

En outre, la Grèce n'a toujours pas trouvé d'accord avec ses créanciers, à savoir la Banque centrale européenne, le Fonds Monétaire International et l'Union Européenne.

'Des discussions sont en cours au sujet d'un nouveau plan d'économies du pays dont la mise en application conditionne le versement d'une nouvelles tranche d'aide de 31,2 milliards d'euros', précise toujours Saxo Banque.

Par ailleurs, l'Espagne n'a toujours pas sollicité une aide financière alors que la situation de la quatrième économie de la zone euro se dégrade.

L'indice PMI final Markit composite de la zone se replie de 46,1 en septembre à 45,7 en octobre, et s'inscrit très légèrement en dessous de son estimation flash (45,8) mais le marché semble comme immunisé après tant de mauvaises nouvelles accumulées ces derniers mois qui confirment que la zone euro s'enfonce dans la récession.

L'Espagne, la France et l'Italie signalent de forts replis de leur activité, la contraction ralentissant toutefois légèrement dans chacun des trois pays. Le recul de l'activité est en comparaison moins sévère en Allemagne mais s'accélère par rapport au mois dernier.

Le marché restera orphelin cet après-midi, en l'absence de statistiques économiques outre Atlantique.

Du côté des valeurs, Soitec signe une vraie remontée en flèche (+5,5%), après avoir relancé un projet en Afrique du Sud suite à un contrat d'achat.

Air France-KLM poursuit sa spectaculaire remontée (+5,5% à 7,35 euros). Les analystes de HSBC ont réitéré hier leur recommandation 'surpondérer' assortie d'un objectif de cours de huit euros sur la valeur, évoquant une dynamique de confiance.
Le CAC40 reste dopé par Crédit Agricole (+4,1%) et Sté Générale (+2,5%), Schneider, Accor et St Gobain gagnent entre +2 et +2,4%.

Lagardère n'est pas en reste et s'adjuge 1,7% à 21,5 euros, insensible à l'abaissement d'objectif de cours d'UBS, de 28 à 27 euros.

Danone cède 1,15%, alors que HSBC a réduit son objectif de cours sur le titre de 58 à 55 euros.

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