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CAC40: une hausse de 15,2% couronne une année de récession.

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(CercleFinance.com) - - Paris s'est offert un petit 'bonus' de +0,58% (à 3.641Pts) ce qui propulse le CAC40 au-delà des 15% de hausse annuelle. L'indice phare s'est même offert une poussée jusque vers 3.565Pts, une hausse facilitée par l'extrêm

(CercleFinance.com) - - Paris s'est offert un petit 'bonus' de +0,58% (à 3.641Pts) ce qui propulse le CAC40 au-delà des 15% de hausse annuelle.
L'indice phare s'est même offert une poussée jusque vers 3.565Pts, une hausse facilitée par l'extrême étroitesse des volumes (moins de 400 millions d'Euros échangés à 14H, 459 millions à 14H05 au 'fixing' de clôture).
Les valeurs françaises sont loin d'égaler la performance de leurs homologues allemandes qui engrangent +29% (malgré un repli de -0,57% ce lundi) et renouent pratiquement avec leurs records absolus.
Madrid a progressé de +0,45% (-4,65% sur 2012) mais Milan a lâché -0,82% (+7,85% annuel).
Les places européennes ont grappillé +0,34% et le score annuel s'établit à +13,8%: un score inespéré pour une année de récession qui les commentateurs et gérants expliquent unanimement par le 'retour de l'appétit pour le risque' sur fond de recours massif à la planche à billet.
Une ultime séance de hausse donc (à l'issue d'une série assez fantastiques de journées positives à 80% depuis le 19 novembre dernier) et qui contraste avec les dernières dépêches qui ne font que relater une succession d'échecs dans les ultimes pourparlers et 'propositions de la dernière chance' visant à éviter la mise en oeuvre dès 6H demain matin des coupes budgétaires automatiques.

Les médias n'ont cessé d'entretenir le psychodrame au sujet du 'fiscal cliff' mais les marchés n'ont cessé symétriquement de faire le pari qu'un accord serait trouvé.
Or il semble maintenant que Wall Street ne puisse plus compter que sur un compromis relativement bancal... mais les 'sherpas' du marché ont gardé le contrôle jusqu'au bout et interdit toute remise en cause sérieuse de la tendance haussière.

La réouverture quasi stable des indices US le confirme... même au plus fort du suspens, il n'est pas question de laisser le Dow Jones perdre le contact avec les 13.000 ni de voir le 'S&P' (-0,05%) enfoncer brutalement le seuil des 1.400Pts (le Nasdaq s'effrite de -0,01% à 2.960Pts, le titre Apple qui reprend +1,5% à 517$ maintient le 'Composite' à flot).

Le CAC40 a été soutenu par des poids lourds comme Sanofi (+1%), Air Liquide et Véolia (+1,15%) puis EDF (+1,3% qui renoue avec les 14E mais perd 25,6% sur l'ensemble de 2012).

Inversement, le palmarès annuel du SBF-120 se compose de 3 'technos': Eurofins +116%, Altran +105%, Gemalto +76,6% puis de 3 'revenants' avec Eiffage +80%, Lafarge +77,6% puis Air-France-KLM +76,1%.
Peu de mouvement sur le pétrole qui consolide (-0,25%) au dessus des 90$ ni sur l'or qui finit l'année vers 1.662$ l'once après avoir testé 1.650Pts vendredi dernier.

Le métal précieux a manifestement pâti de la remontée de l'Euro ces dernières semaines: la Monnaie Unique a accentué ses gains jusque vers 1,33$ (1,3225 au final) et grimpe également face au Yen (114,5/E et 86,3/$), délibérément sacrifié par le Japon sur l'autel de la compétitivité... ce qui ressemble fort à une guerre des devises pleinement assumée et qui n'est pas de bon augure pour l'Europe en 2013.

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