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CAC40: véritable emballement haussier, sans vrai motif réel.

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(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Cette fin de journée se caractérise par un véritable emballement haussier de +1,9% totalement dénué de fondement puisque Ben Bernanke ne dit rien de différent de ce qu'il avait affirmé la veille, puiq

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Cette fin de journée se caractérise par un véritable emballement haussier de +1,9% totalement dénué de fondement puisque Ben Bernanke ne dit rien de différent de ce qu'il avait affirmé la veille, puique l'imboglio italien n'est en rien résolu et puisque la dégradation de la conjoncture en Europe (notamment l'aggravation du chômage) ne justifie en rien un gain de +1,3% sur l'Euro-Stoxx50.

Une nouvelle fois, les 'robots' sont à la manoeuvre avec le déclenchement d'un 'stop-achat' technique au-dessus des 3.660Pts (personne ne sait pourquoi le marché 'paye' mais les programmes d'achat prennent la main).

Le CAC40 (3.690) revient ainsi très exactement à mi-chemin entre son plancher annuel retracé le 26 février au matin et son plus haut annuel retracé lundi à 3.787Pts.

Peut être faut-il rendre grâce à Bouygues dont la hausse de +13%, tout aussi brutale qu'inattendue vers 22E, fait la différence: il se pourrait que de grosses positions 'short' se trouvent contraintes à des 'rachats paniques'.

Il n'empêche que Paris (+1,85% à 3.688Pts) se maintient largement en tête du peloton européen (+1,25%) depuis la première heure sans que l'on puisse expliquer en quoi le marché parisien apparaît soudain plus attractif que ses concurrents (avec des gains qui se sont avérés 2 fois supérieurs à la moyenne entre 9H30 et 15H30).

Wall Street a entamé la journée sur une note positive (comme prévu) avec des écarts compris entre +0,75% (Dow Jones) et +1% (Nasdaq).
Le 'S&P' (+0,8%) refranchit les 1.500Pts, c'est favorable symboliquement, mais le 'fait du jour', c'est le 'Dow Transport' qui s'envole de +3%, ce qui laisse les observateurs pantois.

Les investisseurs US n'ont guère ragi à la parution d'un indice des commandes de biens durables en repli de -5,3% en janvier.
Ce mauvais score s'explique principalement par les baisses de commandes aéronautiques tandis que les autres secteurs industriels se montrent putôt résilients.
La remontée de l'Euro vers 1,31$ contribue à détendre un peu l'atmosphère alors que le test des 1,3020 la veille pouvait caractériser une période de tension et de défiance envers la zone Euro.

Il n'empêche que l'imbroglio politique en Italie pourrait s'avérer très gênant pour la BCE dans le cas où elle serait pressée d'intervenir car l'absence de suivi du programme d'austérité mise en place par Mario Monti interdirait le recours aux 'OMT' pour racheter de la dette italienne.

Les marchés retrouvent en revanche le sourire grâce à Ben Bernanke. 'Le président de la Réserve fédérale américaine a défendu hier la politique d'achats d'obligations de la Fed en assurant que ses avantages restaient nettement supérieurs à ses inconvénients', indique Barclays Bourse.

'Donc pour le moment, pas de changement de cap pour la politique monétaire de la Fed', ajoutent les spécialistes qui soulignent que Ben Bernanke a aussi insisté sur la nécessité que le Congrès remplace les coupes budgétaires automatiques prévues vendredi, en cas d'absence d'accord entre républicains et démocrates, par des ajustements plus graduels à court terme.

Par ailleurs, les gérants considèrent que l'incertitude autour de l'Italie devrait rester forte pendant plusieurs semaines (le Président de République a deux semaines pour nommer un Président du Conseil).

Toujours en Italie, sur les émissions de titres à 10 ans, le rendement est ressorti à 4,83% contre 4,17% lors de la dernière émission comparable fin janvier. L'opération a donné lieu à une demande soutenue qui démontre une certaine confiance dans la signature de l'Italie.

Cet après-midi, les investisseurs prendront connaissance des promesses de ventes de logements pour janvier, attendues en hausse de 2%. Une demi-heure plus tard, paraîtront les stocks hebdomadaires de pétrole.

A Paris, Bouygues signe la plus forte progression du CAC 40, s'adjugeant 12,5%, avec des résultats conformes aux attentes pour 2012 et la perspective d'une stabilisation de ses performances opérationnelles dans les télécoms en 2013.

EADS bondit de 6,7% à 37,2 euros, après avoir enregistré des résultats 2012 au-dessus des estimations, grâce à une bonne performance commerciale, notamment caractérisée par des commandes de 102,5 milliards d'euros.
Aucun repli ne dépasse -1% au sein du CAC40: Technip lâche -0,15%, c'est tout.
Au sein du SBF-1202, Remy Cointreau rechute de -2%, CNP de -1,7% et SEB de -2,3%.

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