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CAC40:statu quo au final malgré vigoureux rebond de WStreet

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(CercleFinance.com) - Avec un repli in extremis de -0,05%, le CAC40 ne parvient pas à échapper à une 4ème séance de repli consécutive. L'indice CAC40 parvient cependant à reconstituer une petite marge de sécurité par rapport au seuil des 4.2

(CercleFinance.com) - Avec un repli in extremis de -0,05%, le CAC40 ne parvient pas à échapper à une 4ème séance de repli consécutive.
L'indice CAC40 parvient cependant à reconstituer une petite marge de sécurité par rapport au seuil des 4.200 testé à plusieurs reprises entre la fin de la matinée et les chiffres US publiés à 14H30.

Chez nos voisins, on assiste à des clôtures en ordre dispersé avec -0,1% à Milan, -0,4% à Londres, +0,65% à Francfort et l'Euro-Stoxx50 clôture en hausse de +0,25% malgré une prédominance des valeurs en repli.

Le vif rebond des indices US (de +1,2% sur le Dow Jones à +1,5% sur le Nasdaq) ne suffit pas à faire oublier les -7% de la bourse d'Athènes après les -13% perdus mardi (pour un repli cumulé de plus de 20% cette semaine, du jamais vu depuis octobre 1987... et les CDS sur la dette grecque ont explosé à 950Pts de base).

'Les inquiétudes sont foison en cette fin d'année : la politique monétaire ne donne pas de direction précise au marché, la crise de la dette souveraine ressurgit via l'intermédiaire de la Grèce et la crainte d'une faible croissance mondiale en 2015 se profile', constatait ce matin Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, et ce n'est évidemment pas cette hausse anecdotique qui les dissipera.

C'est dans ce contexte d'incertitudes et de prudence que s'est déroulée tout à l'heure la deuxième opération de TLTRO.
La première avait été un échec et la seconde l'est également puisque 129,8 milliards d'euros 'seulement' ont été alloués par la BCE auprès des banques européennes, contre environ 150 milliards anticipés par le consensus.
La déception suscitée par cette 2ème opération de refinancement à long terme à destination des banques du Vieux continent pourrait cependant aussi attester de la bonne santé générale du secteur et ce faisant légitimer les réticences de la BCE - ou a minima de certains des membres du conseil de gouverneurs - à lancer prochainement un programme de 'quantitative easing'.

D'autant que l'inflation annuelle s'est établie à seulement 0,5% en Allemagne en novembre, soit un plus bas depuis février 2010, tandis que celle de la France est passée de 0,5 à 0,4% en séquentiel, bien loin des objectifs de l'institution (et hors éléments volatils tels que les prix de l'énergie, l(inflation sous jacente ressort négative de -0,1%).

Aux Etats-Unis, les chiffres hebdomadaires du chômage sont pour leur part ressortis à peu près conformes aux attentes (294.000 nouveaux inscrits lors de la semaine close le 6 décembre, après 297.000 et contre 295.000 attendus), tout comme les prix à l'importation, ressortis comme anticipé en recul de 0,2% le mois dernier.

La bonne surprise provient des ventes au détail qui ont grimpé de 0,7% ce même mois, après +0,5% (chiffre révisé de +0,3%) en octobre.
Les économistes étaient en l'occurrence moins optimistes, tablant en moyenne sur une progression de 0,4%.

Enfin, les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,2% en octobre, après une hausse de 0,3% le mois précédent, là aussi conformément aux anticipations du marché.

Sur le front des valeurs, le titre Airbus Group (-4,3% à 41,3 euros), qui avait déjà cédé plus de 10% hier (une première depuis juillet 2008) est encore bon dernier du CAC 40 au lendemain de l'évocation par son directeur financier d'un possible abandon du programme A380 avant la fin de la décennie, une vraie 'bombe' dans le Landerneau aéronautique, et du report sine die de la réception par Qatar Airways de son premier A350.

Coutumier des fortes secousses cette année, le groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique CGG dévisse de son côté de 11,2% à 7,20 euros sur des informations selon lesquelles l'Etat ne serait pas convaincu par la pertinence d'un rachat par Technip (l'état s'était renforcé à 17E en 2010), qui engrange a contrario 3% à 48,42E, large leader du CAC loin devant Orange avec +2% et Sanofi (+1,5%).

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