Les cadres des services de santé déclarent que la collaboration améliore les résultats, mais trouvent le succès élusif

Analysant les avis des cadres des services de santé, un rapport de Quintiles explicite comment améliorer la réussite dans un nouveau paysage concurrentiel

Le nouveau rapport de Quintiles souligne que les cadres des services de santé reconnaissent la nécessité de collaborer et présente les défis posés par cette collaboration. Ce rapport analyse une enquête internationale menée auprès des cadres du secteur biopharmaceutique, des payeurs et des prestataires de soins de santé.

Le mandat de collaboration est la première étape d'une série de trois publications présentant des réflexions sur le leadership en s'appuyant sur des enquêtes indépendantes menées auprès de plus de 300 cadres des services de santé aux États-Unis, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. La série complète en l'élargissant le Nouveau rapport sur la santé, que Quintiles publie chaque année depuis trois ans.

« Les intervenants se rapprochent d'un modèle de fonctionnement dans lequel l'alignement des objectifs et l'intégration de données augmenteront leurs chances de succès », a déclaré John Doyle, Dr.PH, vice-président senior et directeur général, Services de conseil chez Quintiles. « Deux tiers des cadres s'attendent à conclure des accords à long terme avec les payeurs, et près de 80 % des cadres anticipent des alliances stratégiques avec les systèmes de soins de santé dans les trois à cinq prochaines années. Cette promesse d'un système interconnecté aidera les intervenants à atteindre un triple objectif : optimiser l'expérience de prise en charge d'un patient, améliorer la santé au niveau de la population et réduire le coût des soins de santé ».

Entre autres conclusions, le Mandat de collaboration formule les idées suivantes :

• Les payeurs, les fournisseurs et le secteur biopharmaceutique conviennent qu'ils doivent mieux s'aligner sur les autres intervenants des soins de santé, mais ils ont jusqu'ici peu progressé pour atteindre cet objectif. Seulement 16 à 19 % des répondants déclarent être « clairement alignés » sur d'autres intervenants, tandis qu'un quart des répondants se disent « pas vraiment » ou « pas du tout » alignés.
• Plus de 70 % de tous les intervenants estiment que la transparence autour des sources de données et du partage de l'information entre les différents groupes d'intervenants est « très importante » ou « crucialement importante » pour une interopérabilité réussie au sein du système de soins de santé. Et pourtant, un grand pourcentage des répondants ne sont pas disposés à faire preuve de transparence. Les payeurs et fournisseurs américains ont donné à leurs propres secteurs de l'industrie les meilleures notes : 54 % et 51 % respectivement ont déclaré qu'ils étaient « extrêmement » ou « très désireux » de faire preuve de transparence, comparativement à 37 % pour le secteur biopharmaceutique et seulement 18 % pour les payeurs de l'UE.
• Plus de 8 sur 10 cadres du secteur biopharmaceutique et 99 % des cadres des payeurs aux États-Unis estiment qu'un engagement accru avec les fournisseurs et les systèmes de santé sera bénéfique à leur organisation.

Les données du Nouveau rapport sur la santé 2012 de Quintiles ont montré que les payeurs tant aux États-Unis qu'au Royaume-Uni souhaitent une participation accrue dans toutes les phases du processus de développement de médicaments. Une comparaison générale entre les réponses précédentes et celles de l'enquête de cette année permet de relever la demande claire émanant des payeurs et des fournisseurs qui souhaitent une interaction plus efficace avec le secteur biopharmaceutique lors du processus de développement de médicaments.

« L'évolution vers un environnement axé sur les systèmes et motivé par la valeur est une étape difficile mais nécessaire dans l'évolution du secteur biopharmaceutique », a ajouté M. Doyle. « Cette étape exigera des cadres avisés qui soient capables de susciter un changement de culture dans leurs propres organisations ainsi que de générer, dans l'ensemble du secteur, un soutien pour un environnement de développement plus interopérable et transparent. Les gagnants seront ceux qui renforceront la confiance, aligneront les incitations et partageront des objectifs communs en vue de réduire les coûts et d'améliorer les résultats thérapeutiques ».

Le rapport formule des recommandations pour que s'instaure une meilleure collaboration de la part du secteur biopharmaceutique au profit des entreprises et que s'améliorent les résultats thérapeutiques. En voici les principales recommandations :

• Diversifier les partenariats pour stimuler l'innovation. Les cadres du secteur biopharmaceutique doivent rechercher des possibilités de partenariat avec divers intervenants dans l'ensemble du continuum des soins de santé. Idéalement, ces possibilités vont, en s'aventurant dans de nouveaux domaines, élargir les partenariats réglementaires traditionnels et promettre de l'innovation en échange de la transparence et d'une volonté de travailler ensemble pour un bénéfice mutuel.
• Élaborer ensemble la feuille de route. Les intervenants doivent, en collaboration, aligner leurs objectifs afin de remplacer les incitations concurrentes par des efficacités dans les processus. Quand la collaboration a une destination, tous les efforts individuels vont dans le même sens, ce qui aboutit à un produit plus efficace et à de meilleurs résultats.
• Favoriser - et utiliser - la rétroaction. Les cadres doivent régulièrement partager les résultats et les commentaires avec la communauté des intervenants pour renforcer la confiance et susciter un engagement envers un apprentissage continu qui permet des améliorations continues des concepts.

À propos du rapport

Le mandat de collaboration est basé sur une enquête menée auprès des cadres des secteurs biopharmaceutique et des soins supervisés, ainsi qu'auprès des fournisseurs aux États-Unis, et des cadres des organismes de financement en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. La société Market Probe, qui a mené l'enquête pour le compte de Quintiles, était responsable de sa conception ainsi que de l'analyse et de la publication des données. Les données de l'enquête ont été recueillies en ligne entre les 30 avril et 30 mai 2013. Profils des répondants à l'enquête : 102 cadres du secteur biopharmaceutique occupant des postes de vice-présidents ou plus élevés ; 68 cadres de soins gérés aux États-Unis occupant des postes de directeurs ou plus élevés ; 75 cadres (postes de directeurs ou plus élevés) des organismes européens de financement, et 53 dirigeants d'organisations de fournisseurs aux États-Unis. http://www.quintiles.com/collaborationmandate/

À propos de Quintiles

Quintiles (NYSE : Q) est le plus grand fournisseur mondial de services externalisés de développement et de commercialisation de produits biopharmaceutiques, grâce à un réseau de plus de 27 000 salariés travaillant dans environ 100 pays. Nous avons contribué au développement et à la commercialisation des 50 médicaments les plus vendus sur le marché. Quintiles utilise toute la diversité et l'étendue de sa gamme de services, ainsi que sa vaste expertise dans les domaines thérapeutique, scientifique et analytique, pour aider ses clients à trouver des repères dans l'environnement de plus en plus complexe du secteur de la santé, son objectif étant d'améliorer l'efficacité et l'efficience dans l'apport de meilleurs résultats en matière de soins de santé. Pour en savoir plus sur Quintiles, veuillez consulter www.quintiles.com.

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Quintiles
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