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Ce qu’ont gagné les patrons du CAC 40 en 2014

Christopher Viehbacher a gagné plus de 8 millions d'euros en 2014, avant d'être débarqué de Sanofi.

Christopher Viehbacher a gagné plus de 8 millions d'euros en 2014, avant d'être débarqué de Sanofi. - Johannes Eisele - AFP

En moyenne, la rémunération des dirigeants de l’indice phare de la Bourse de Paris a augmenté de plus de 10%, révèle une étude ce mardi.

Si les effets de la reprise économique tardent à se faire sentir, certains n’ont pas attendu pour repartir de l’avant. C’est ainsi que les rémunérations des patrons du CAC 40 ont de nouveau augmenté en 2014, de 10,1% en moyenne, selon une étude publiée ce 28 avril par Facta et La Tribune. Cependant, il convient de noter que les rémunérations fixes et variables n’ont connu qu’une hausse de 5,2% en moyenne.

L’augmentation est par contre beaucoup plus sensible en ce qui concerne les attributions d’actions et d’options, puisqu’elle atteint 19,6%. Toutefois, "les attributions d'actions effectuées en 2014 ne pourront pas bénéficier de l'allégement considérable de leur fiscalité prévu par la loi Macron, qui ne s'appliquera qu'aux décisions postérieures à la loi", relève La Tribune.

Sanofi, L'Oréal et Renault en tête

Christopher Viehbacher, débarqué de Sanofi en octobre, n’a pas tout perdu puisqu’il est le dirigeant le mieux rémunéré du CAC 40 en 2014 avec 8,3 millions d’euros environ. A la deuxième place, on trouve Jean-Paul Agon (L’Oréal) avec 8,1 millions. Carlos Ghosn complète le podium, avec une rémunération totale de 7,2 millions d’euros (uniquement en ce qui concerne Renault).

Les auteurs de l’étude pointent également la corrélation entre la taille de l’entreprise (sa capitalisation boursière) et les revenus de son dirigeant. En clair, plus l’entreprise est importante, mieux son patron est rémunéré. Cette logique n’est toutefois pas valable pour les entreprises publiques, comme EDF, puisque la rémunération y est plafonnée.

Y.D.