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Ces entreprises sur lesquelles vous auriez dû miser en 2016

Technip devrait afficher la meilleure performance du CAC40 cette année

Technip devrait afficher la meilleure performance du CAC40 cette année - AFP

Alors que l'année 2016 touche à sa fin, le CAC40 retrouve des plus hauts annuels dans le sillage de marchés américains record. Si certaines entreprises n'ont pas bénéficié de ce rallye de fin d'année, d'autres en ont tiré parti. Retour sur ces sociétés qui ont fait le bonheur de leurs actionnaires en 2016.

Brexit, élection de Donald Trump, montée des populismes en Europe, relèvement des taux de la Fed: l'année 2016 a été riche en événements que ce soit sur le plan macroéconomique que politique, plongeant les entreprises dans l'incertitude. Si certaines d'entre elles ont pâti de cet environnement en Bourse, d'autres ont en revanche pleinement profité. Retour sur ces actions qui ont cartonné sur les marchés actions parisiens en 2016...et celles qui ont enregistré les plus belles chutes.

  • Technip, la grande gagnante du CAC40: À moins d'un effondrement des cours du pétrole, la parapétrolière devrait terminer l'année en tête de l'indice parisien. Avec une hausse de près de 50% du cours de son action, Technip a eu tout bon en 2016, porté par son énorme fusion à 13 milliards de dollars avec le groupe américain FMC Technologies. Et pourtant, le début d'exercice laissait envisager le pire pour le secteur pétrolier, certaines banques comme Goldman Sachs se demandant même si le baril de pétrole n'allait pas tomber sous les 5 dollars! Mais l'élection de Donald Trump considéré comme 'pro' pétrole ainsi que l'accord historique entre les pays membres de l'OPEP sur une baisse de la production d'or noir ont redonné un coup de "boost" à tout le secteur.
  • Kering et LVMH, des valeurs sûres: En dépit d’un marché américain subissant la hausse du dollar et d'un marché européen pénalisé par les risques d'attentats, rien ne semble affecter le secteur du luxe hexagonal. Pour preuve, nos champions français Kering et LVMH ont vu leur cours de Bourse grimper de respectivement 34% et 23%. Une performance d'autant plus remarquable que les deux groupes ont touché cette année un plus haut historique (respectivement 214,8 euros et 180,2 euros par action). De quoi donner le sourire à la famille Pinault et à Bernard Arnault dont les fortunes ont progressé de 1,8 milliard d'euros (14,3 milliards au total) et de 6,3 milliards d'euros (36,6 milliards d'euros) depuis le début de l'année.
  • Hors CAC40, l'électronique a eu le vent en poupe: Ce sont deux entreprises au profil assez similaire qui renaissent de leurs cendres cette année en Bourse. On parle ici de Soitec et STMicroelectronics. Ces deux groupes, qui ont traversé des moments difficiles ces dernières années, semblent aujourd'hui relever la tête. Alors que le fabricant de semi-conducteurs isérois a retrouvé le chemin des bénéfices lors de son premier semestre 2016-2017 (une première depuis 2006), le groupe franco-italien surfe sur deux secteurs d'avenir: l’automobile autonome et connectée et l’Internet des objets. Résultat, leur cours de Bourse a bondi de respectivement 250% et 70%. Pour le plus grand bonheur de leurs salariés grenoblois.
  • CGG, Nokia, les mauvais coups: Mais jusqu'où chutera l'action CGG? C'est sans doute la question que se posent bon nombre d'investisseurs après la chute vertigineuse (-80% depuis le début d'année) que connaît le titre à la Bourse de Paris. Malgré une recapitalisation de 350 millions d'euros et une réduction drastique de ses coûts, l'ex-star déchue du CAC40 n'arrive pas à s'en sortir. Plus inquiétant, sa dette qui dépasse les 2 milliards de dollars, représente désormais plus de 6 fois sa capitalisation. 
    Présent quasi-systématiquement dans l’indice CAC 40 depuis son ouverture en 1987, Alcatel-Lucent a fait ses adieux le 6 octobre dernier à la Bourse de Paris, remplacé par le groupe finlandais Nokia, qui lui a mis la main dessus en avril 2015 pour 15,6 milliards d’euros. Si l’histoire boursière d’Alcatel-Lucent est donc désormais terminée, celle de Nokia continue sur le CAC40, mais avec un succès plus que relatif puisque depuis son entrée dans l'indice parisien le 7 janvier dernier, l’action du groupe téléphonique a perdu près de 30%, s'affichant en queue de peloton du CAC40.