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La privatisation de la FDJ, "une opportunité de se réintéresser à la Bourse" selon sa patronne

Invitée de Good Morning Business sur BFM Business, la responsable assure qu'acheter des actions de la FDJ est placement de "bonne mère de famille".

Investir dans la Française des Jeux (FDJ), c'est possible à partir de ce jeudi 7 novembre. Des conditions très incitatives pour les particuliers, notamment une décote de 2% pour toute action achetée et une action gratuite pour dix actions achetées si on s'engage à les garder 18 mois, sont mises en avant pour attirer les petits épargnants.

Suffisant pour les faire revenir sur le marché actions? Ils ne sont plus que 4 millions à être actionnaire contre 7 avant la crise financière. Et en outre, une large majorité d'entre eux ne sont pas des boursicoteurs actifs. "On va essayer de leur donner envie", a promis Stéphane Pallez, PDJ de la FDJ, invitée ce jeudi sur le plateau de Good Morning Business sur BFM Business.

80% des bénéfices redistribués

"Ca ne suffit certainement pas pour investir en Bourse, on n'investit pas que sur une action. Mais ça peut être une occasion de parler de l'entreprise mais aussi de parler de la manière dont on peut, à travers un placement comme la Française des Jeux investir en Bourse, dans la durée, dans un portefeuille diversifié en ayant un PEA. C'est une opportunité de se réintéresser à la Bourse sur un produit qui, je pense, est un produit assez facile à expliquer, qui est connu et qui est un produit qui a une grande visibilité dans le temps avec un très bon niveau de dividende et donc qui offre un type de placement durable. Quand on investit en Bourse, moi je pense qu'il faut investir dans la durée quand on est un particulier et nous sommes tout à fait un placement qui s'inscrit dans cette perspective", a expliqué Stéphane Pallez.

Côté dividende, rappelons que la FDJ redistribue 80% de ses bénéfices, une doctrine qui ne changera pas après la privatisation. "Cette année, on a dit qu'on allait maintenir le dividende au même niveau en valeur absolue que l'année dernière, c'est à dire en fait ne pas faire payer aux actionnaires, les coûts exceptionnels de l'opération de privatisation (...) et à partir de 2020, objectif de 80% de distribution de notre résultat net sous forme de dividendes. On voit qu'on a un rendement tout à fait attractif par rapport au SBF 120 et sur une valeur plutôt moins risquée", assure Stéphane Pallez.

Olivier Chicheportiche