Compétitivité: le taux de change de l'euro ne doit pas être une excuse - Bricq

PARIS (Dow Jones)--La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a expliqué vendredi qu'un euro fort ne devait pas être une excuse pour ne pas réaliser les changements nécessaires à l'amélioration de la compétitivité de l'économie française.

"Bien sûr [que la politique de change] compte et notamment dans le commerce extérieur, mais il ne faut pas se servir de l'euro et du fait qu'il descende et qu'il monte [....], de cette excuse pour ne pas faire les réformes de compétitivité pour notre économie", a expliqué Nicole Bricq sur la radio RTL.

Le président François Hollande et plusieurs ministres se sont prononcés cette semaine en faveur d'une politique de change pour la zone euro, estimant que l'appréciation de la monnaie européenne depuis le début de l'année pénalise la compétitivité-prix des produits français sur les marchés mondiaux.

Jeudi, lors de la présentation des chiffres de la balance commerciale de la France pour 2012, Nicole Bricq a indiqué qu'elle souhaitait que l'Europe trouve "les voies et moyens" d'avoir une politique de change et s'est dite favorable à "une politique concernant la monnaie au niveau mondial".

Une poursuite de l'appréciation de l'euro pèserait sur les exportations françaises, a-t-elle dit, après avoir annoncé une légère réduction du déficit commercial de la France en 2012, à 67 milliards d'euros, contre 74 milliards d'euros en 2011.

-William Horobin, Dow Jones Newswires; [e-mail]

(Version française Marc Daniel)

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February 08, 2013 03:38 ET (08:38 GMT)

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