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Pourquoi le Crédit Agricole chute en Bourse malgré de bons résultats

Crédit Agricole a publié mardi des résultats trimestriels globalement conformes aux attentes sur le plan opérationnel. Cependant, la banque verte a jeté un froid en annonçant que son projet d'évolution de la gouvernance rencontrait de sérieux points de blocage. En Bourse, la sanction est immédiate, le titre chute de près de 11%.

Crédit Agricole a publié mardi des résultats trimestriels globalement conformes aux attentes sur le plan opérationnel. Cependant, la banque verte a jeté un froid en annonçant que son projet d'évolution de la gouvernance rencontrait de sérieux points de blocage. En Bourse, la sanction est immédiate, le titre chute de près de 11%. - Lionel Bonaventure - AFP

Le secteur bancaire est une fois de plus dans le collimateur des marchés financiers. Bien que ses bénéfices trimestriels soient en hausse, la banque verte a vu son action perdre plus de 10%. Explications.

Crédit Agricole n’a pas à rougir de ses performances du deuxième trimestre. Les bénéfices de la "banque verte" sont en nette hausse comparé à la même période de l’année dernière. Cependant, son discours sur l’évolution de la gouvernance a plombé l’ambiance. Résultat, l'action plongeait à la mi-journée de près de 11% à la Bourse de Paris, signant de loin la plus forte baisse de l'indice CAC 40.

A l’occasion de la publication de ses comptes semestriels, globalement conformes aux attentes des analystes, Crédit agricole S.A. (CASA) a dévoilé mardi un nouvel organigramme qui sera mis en place le 1er septembre. Et c'est ce point qui a constitué la première cause de l'insatisfaction des investisseurs.

Le groupe va se réorganiser autour de sept grands pôles dont quatre rassembleront ses principaux métiers. Le véhicule coté du Crédit agricole prévoit de constituer une nouvelle division dite de "grandes clientèles" qui regroupera la banque de financement et d'investissement, la banque privée et les services aux institutionnels et aux entreprises.

Une deuxième réunira l'épargne, l'assurance et l'immobilier, une troisième les services financiers spécialisés et une quatrième les filiales de banque de proximité à l'international et LCL. En parallèle, trois pôles dits de "fonctions centrales" viendront en renfort pour piloter les chantiers "transversaux".

La réforme de la gouvernance bloquée

Ce projet de réorganisation de l'organe central, qui prévoyait notamment de modifier les équilibres de pouvoir du groupe vers une structure de tête contrôlée par les caisses régionales du Crédit agricole, attendra. Pour lire la suite de l'article cliquez ici.

Julien Mouret