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CREDIT AGRICOLE SA : Résultats du quatrième trimestre et de l'année 2013

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Montrouge, le 19 février 2014   Résultats du quatrième trimestre et de l'année 2013 - Un recentrage réussi- Une structure de capital solide sous Bâle 3- Bonne tenue de l'activité et des résultats- Un dividende de 0,35 EUR par action p

Montrouge, le 19 février 2014

Résultats du quatrième trimestre et de l'année 2013

- Un recentrage réussi

- Une structure de capital solide sous Bâle 3

- Bonne tenue de l'activité et des résultats

- Un dividende de 0,35 EUR par action proposé à l'AG

Groupe Crédit Agricole*

De bonnes performances pour l'ensemble formé par les Caisses régionales

et Crédit Agricole S.A.

Une forte amélioration des ratios de solvabilité du Groupe

4

e

trimestre 2013

Résultat net part du Groupe : 1 293 millions d'euros

Exercice 2013

Résultat net part du Groupe : 5 136

millions d'euros

Résultat net part du Groupe

des Caisses régionales : 

3 666

millions d'euros

Ratio

Core

Tier

1 : 12,6%

1

(+120 pb / Déc 12)

Ratio CET1 non phasé : 11,2% (9,3% en Déc 12)

* Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100%

Crédit Agricole S.A.

Des fondamentaux solides, une performance conforme aux objectifs de retour

à des résultats significativement positifs

4

e

trimestre 2013

Résultat net part du Groupe

: 612 millions d'euros

Exercice 2013

Résultat brut d'exploitation : 4 738 millions d'euros (+9,4% /2012

[1]

)

Coût du risque : -2 961 millions d'euros (-20,0% /2012

1

)

Résultat net part du Groupe

: 2 505 millions d'euros

Ratio

Core Tier

1 : 10,0% (+74 pb /Déc 12)

Ratio CET1 non phasé Bâle 3 : 8,3% (Janv 14)

Le Groupe Crédit Agricole

Le groupe Crédit Agricole, qui consolide le périmètre des Caisses régionales et celui de Crédit Agricole S.A., a enregistré un résultat net part du groupe de 1 293 millions d'euros au quatrième trimestre 2013, portant le résultat sur l'ensemble de l'exercice 2013 à 5 136 millions d'euros; ces montants sont sans comparaison avec ceux des périodes correspondantes de 2012 qui avaient notamment enregistré les impacts liés à la cession d'Emporiki, ainsi qu'à des dépréciations significatives d'écarts d'acquisition et de titres.

Pour Jean-Marie Sander, Président de Crédit Agricole S.A., « ces résultats reflètent la contribution en hausse des Caisses régionales et la solide performance des métiers de Crédit Agricole S.A. Ils démontrent une fois encore la force de notre banque de proximité et des métiers qui lui sont liés et la puissance de notre Groupe, qui est aujourd'hui le leader de la banque de proximité en France et en Europe ».

Pour Jean-Paul Chifflet, Directeur général de Crédit Agricole S.A., « nos résultats traduisent d'abord la solidité de notre modèle économique. Avant la présentation de notre plan à moyen terme le 20 mars prochain, le Crédit Agricole démontre qu'il est prêt à se projeter dans l'avenir avec sérénité. Il présente un profil de risque réduit, il s'est recentré sur les métiers où il excelle. Sa structure de capital est solide : le Crédit Agricole est en avance sur les exigences réglementaires de Bâle 3 ».

Les Caisses régionales ont enregistré une activité soutenue dans un environnement économique pourtant toujours peu porteur ; ainsi, leur collecte globale progresse sur un an de +3,2% et la collecte bilan de +4,2%, tirée par les livrets et les dépôts à vue. Leurs encours de crédit augmentent sur l'année de 0,4%, avec une progression des encours des crédits à l'habitat de 2,5%. Leur ratio crédits/collecte s'améliore, passant de 126% à 121% à fin décembre 2013. Au total, le résultat net part du groupe des Caisses régionales ressort à 900 millions d'euros au quatrième trimestre, portant leur résultat sur l'année à 3 666 millions d'euros (+3,6%).

Consolidé avec les résultats des métiers de Crédit Agricole S.A., la partie cotée du Groupe (cf infra), le Crédit Agricole présente ainsi un résultat très robuste dans le paysage français et européen à fin 2013.

La situation de liquidité et de financement de l'ensemble du Groupe s'est encore renforcée en 2013. A fin décembre 2013, les réserves disponibles s'élèvent à 239 milliards d'euros, en hausse de 9 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2012. Elles couvrent largement les ressources de marché court terme (168%). L'excédent des ressources stables sur les emplois stables progresse de 24 milliards d'euros sur l'année pour atteindre 71 milliards d'euros. Par ailleurs, les différents émetteurs du groupe Crédit Agricole ont émis dans le marché et les réseaux 31,7 milliards d'euros de dette senior au cours de l'année 2013.

En termes de solvabilité, le Groupe a poursuivi le renforcement de sa solidité financière avec un ratio Core Tier 1 sous Bâle 2.5 de 12,6% à fin décembre 2013, en hausse de 120 points de base sur un an. Au moment où commence à s'appliquer le nouveau référentiel Bâle 3, le ratio Common Equity Tier 1 non phasé du Groupe est estimé à 11,2%, au-delà des exigences réglementaires tout en intégrant le coussin à constituer en tant qu'établissement systémique global (1,5%).

Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Jean-Marie Sander le 18 février 2014, a examiné les comptes du quatrième trimestre 2013 et arrêté les comptes de l'exercice 2013.

Le résultat net part du groupe de Crédit Agricole S.A. sur l'exercice 2013 s'établit à 2 505 millions d'euros, après un résultat au quatrième trimestre de 612 millions d'euros.

La poursuite du recentrage de l'activité a consisté en 2013 à céder des portefeuilles, des participations et des filiales, ne faisant plus partie des activités prioritaires de Crédit Agricole S.A. : aboutissement du processus de cession d'Emporiki, de Cheuvreux, de CLSA, de Bankinter, réduction de la participation dans Eurazeo, préparation de la

cession de Newedge, renforcement dans Amundi, projet de cession d'entités nordiques

[1]

de CACF et de CA Bulgarie, cession des CDO et du portefeuille à sous-jacent résidentiel américain.

Au quatrième trimestre 2013,

le produit net bancaire est en hausse de 21,9% par rapport au quatrième trimestre 2012. Retraité des éléments spécifiques

[2]

, la progression est de 3,2% pour les métiers, traduisant leur bonne dynamique commerciale.

Le montant des charges d'exploitation diminue de 4,0% par rapport au quatrième trimestre 2012, conséquence de l'avance prise dans le programme de réduction de charges MUST. C'est le quatrième trimestre consécutif d'économies de charges.

Le coût du risque est en baisse de 14,2%, l'amélioration constatée sur Agos Ducato en étant la principale source. Par ailleurs, la cession de portefeuilles de créances douteuses très largement provisionnées fait plus que compenser l'impact sur le taux de couverture de dotations complémentaires renforçant le niveau de provisionnement dans les divers pôles métiers et en Activités hors métiers.

Le quatrième trimestre enregistre un produit d'impôt de 264 millions d'euros comprenant un produit de 223 millions d'euros afférant à la déduction fiscale des pertes liées à la dernière augmentation de capital réalisée chez Emporiki en janvier 2013 ainsi qu'un gain fiscal de 57 millions d'euros sur Cariparma et Agos Ducato, lié aux changements réglementaires de taux d'impôt et de règles de déductibilité en Italie.

Il enregistre également un résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession de -132 millions d'euros au titre de projets de cessions de la filiale en Bulgarie et d'entités nordiques CACF.

Le résultat net part du groupe ressort ainsi sur le trimestre à 612 millions d'euros, les différents éléments spécifiques se compensant.

Sur l'ensemble de l'exercice 2013, l'activité est restée soutenue dans les réseaux de banque de proximité, avec en particulier une collecte bilan en progression de 4,5% sur l'année et des encours de crédits à l'habitat en hausse de plus de 2%. Le pôle Gestion de l'épargne et Assurances a vu ses actifs sous gestion augmenter de 47,7 milliards d'euros, dont 13,1 milliards d'euros de collecte nette sur l'année 2013. Les métiers qui ont fait l'objet de réduction volontaire de périmètre d'activités, tels les Services financiers spécialisés et la Banque de financement et d'investissement, ont connu une baisse limitée de leurs revenus.

Cette résistance de l'activité se retrouve dans la légère croissance du produit net bancaire de Crédit
Agricole S.A. (+0,4% en 2013 par rapport à 2012).

Les charges sont en baisse de 3,0% sur l'année, conséquence notamment du programme MUST dont l'objectif de réduction des charges à fin 2013 a été dépassé.

Le résultat brut d'exploitation ressort ainsi en progression de 9,4% sur l'année.

Le coût du risque affiche une baisse de 20,0%, revenant à 67 points de base sur les encours contre 75 points de base en 2012. Tous les métiers contribuent à cette évolution favorable, la remise en ordre d'Agos Ducato en étant l'élément majeur.

Au total, le résultat net publié ressort à 2 505 millions d'euros, proche du résultat normalisé (2 449 millions d'euros), les éléments spécifiques se compensant globalement. Ainsi, les effets comptables créant une pression négative sur les résultats, tels les spreads émetteurs, le CVA/DVA Day 1, la DVA running et les couvertures de prêts, voient leur impact compensé par les plus-values de cessions et la déduction fiscale de l'augmentation de capital de janvier 2013 d'Emporiki dans le calcul de l'impôt.

Au cours de l'exercice 2013, la structure de bilan et de capital s'est également renforcée.

Sur le second semestre, notamment en application de la norme IAS 32 (compensation d'instruments dérivés traités avec une chambre de compensation), le bilan de Crédit Agricole S.A. a diminué de 305 milliards d'euros à fin décembre 2013 par rapport à fin 2012, soit un recul de 24% du total de bilan hors assurances et opérations internes au Crédit Agricole.

En 2013, le Crédit Agricole a été actif sur les marchés pour garantir le financement de ses activités.

Crédit Agricole S.A. a levé 15,5 milliards d'euros de dette senior, soit 3,5 milliards d'euros de plus que son programme initial, à des conditions moyennes nettement plus favorables que l'année précédente. Pour l'année 2014, le programme d'émissions a été fixé à 10 milliards d'euros. Au 12 février 2014, 40% du plan était déjà réalisé.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. a réalisé une émission de capital contingent Tier 2 de 1 milliard de dollars US en septembre 2013, suivie en janvier 2014 d'une émission d'Additional Tier 1 d'un montant de 1,75 milliard de dollars US, qui contribuent à renforcer sa structure de capital.

En matière de solvabilité, les ratios de fonds propres se sont renforcés, avec un Core Tier 1 Bâle 2.5 de 10,0% à fin décembre 2013, à comparer à 9,2% à fin décembre 2012, et un ratio global de 15,8% contre 13,2% à fin 2012. Ces évolutions favorables proviennent d'une bonne maîtrise des engagements pondérés sur l'année et de la génération organique de capital qui intègre le résultat conservé.

Le ratio Common Equity Tier 1 Bâle non phasé s'établit à 8,3% en pro forma janvier 2014, date d'application de la nouvelle réglementation Bâle 3.

Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 21 mai 2014 un dividende de 0,35 euro par action. Deux options seront offertes aux actionnaires pour le paiement du dividende :

-soit le paiement en numéraire,

-soit le paiement intégral en actions.

L'actionnaire majoritaire de Crédit Agricole S.A., SAS Rue la Boétie, a confirmé au cours du Conseil qu'il opterait pour le paiement en actions nouvelles, sous réserve d'un vote positif lors de la prochaine Assemblée générale.

Par ailleurs, les actionnaires répondant aux critères d'attribution du dividende majoré se verront offrir une majoration de 10% du montant du dividende proposé à l'Assemblée générale.

Au total, c'est 35% du résultat consolidé qui sera ainsi distribué aux actionnaires.

Responsabilité sociale et environnementale (RSE)

En 2013, Crédit Agricole S.A. publie pour la seconde année consécutive les résultats de son « indice
FReD », qui mesure l'amélioration de la performance sociétale du Groupe. L'indice a obtenu une note de 2,3 validée par le cabinet PricewaterhouseCoopers. Cette note traduit les progrès réalisés par les 13 entités* engagées dans la démarche. 240 plans d'actions ont été évalués de 1 (choix du plan) à 5 (atteinte des objectifs). L'indice de 2,3 signifie qu'en moyenne, en 2013, les actions ont progressé de plus de deux étapes par rapport à l'année précédente.

Pour 2014, de nouveaux axes prioritaires ont été définis pour FReD : la relation client, la santé et sécurité au travail, la politique fournisseurs responsables et la généralisation de la démarche papier. A ces thèmes s'ajoutent la gestion du handicap et la mixité qui étaient déjà prioritaires en 2013. L'objectif est d'impliquer tous les métiers du Groupe, de stimuler les initiatives, FReD fournissant un cadre commun permettant aux entités participantes de formaliser leur politique RSE.

L'année 2013 a également vu Crédit Agricole S.A. confirmer sa présence dans l'indice FTSE4Good, intégrer les nouveaux indices extra-financiers Euronext-Vigeo, ainsi que les portefeuilles de référence ESG d'Ethifinance et d'Oddo Securities.

*Amundi, CACEIS, Crédit Agricole Assurances, Crédit Agricole CIB, Crédit Agricole Consumer Finance, Crédit Agricole Immobilier, Crédit Agricole Leasing & Factoring, Crédit Agricole Private Banking , Groupe Cariparma Crédit Agricole, Crédit Agricole S.A. holding, LCL, le Pôle Paiement Groupe et Uni-Editions.

Agenda financier

20 mars 2014 Présentation du plan à moyen terme

7

mai 2014 Publication des résultats du premier trimestre 2014

21 mai 2014 Assemblée générale des actionnaires

30

mai 2014 Détachement du dividende

24

juin 2014 Paiement du dividende

5 août 2014 Publication des résultats du deuxième trimestre 2014

6

novembre

2014

Publication des résultats du troisième trimestre

2014

Avertissement

Cette présentation peut comporter des informations prospectives du Groupe, fournies au titre de l'information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des prévisions au sens du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004 (chapitre 1, article 2, § 10). Ces éléments sont issus de scénarii fondés sur un certain nombre d'hypothèses économiques dans un contexte concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des projections et résultats mentionnés. De même, les informations financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs de valeur de marché et des montants de dépréciations d'actifs. Le lecteur doit prendre en considération l'ensemble de ces facteurs d'incertitudes et de risques avant de fonder son propre jugement.

Normes applicables et comparabilité

Les chiffres présentés au titre de la période de douze mois arrêtée au 31 décembre 2013 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date.

RÉSULTATS CONSOLIDÉS DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.

(en millions d'euros)

T4

-13

Variation

T4/T4*

2013

Variation

2013/2012*

Produit net bancaire 4 050 +21,9% 16 015 +0,4% Charges d'exploitation (2 894) (4,0%) (11 277) (3,0%) Résultat brut d'exploitation1 156x3,84 738+9,4%Coût du risque (883) (14,2%) (2 961) (20,0%) Résultat d'exploitation273ns1 777x2,8Sociétés mises en équivalence 206 ns 1 074 x2,1 Gains/pertes sur autres actifs 104 (6,5%) 116 (34,6%) Variation de valeur des écarts d'acquisition - ns - ns Résultat avant impôt583ns2 967nsImpôt 264 +22,7% (140) (64,2%) Résultat net des activités arrêtées ou en cours de cession (132) ns 54 ns Résultat net de l'exercice715ns2 881nsParticipations ne donnant pas le contrôle 103 ns 376 ns Résultat net part du Groupe 612ns2 505ns

*L'exercice 2012 a été retraité du passage en IFRS5 de Newedge, de CA Bulgarie et d'entités nordiques CACF ; et intègre une modification de la valorisation d'un nombre limité de dérivés complexes

Au quatrième trimestre 2013, le produit net bancaire de Crédit Agricole S.A. atteint 4 050 millions d'euros, en hausse de 21,9% par rapport au quatrième trimestre 2012. Il intègre, pour ce trimestre, un impact négatif de 230 millions d'euros au titre de la réévaluation de la dette liée à l'amélioration des spreads de Crédit Agricole S.A., de la DVA running, de l'impact CVA/DVA Day one et des couvertures de prêts. Il inclut également 53 millions d'euros de plus-value sur les cessions de titres Bankinter. Au quatrième trimestre 2012, le produit net bancaire intégrait
-823 millions d'euros de charges liée aux spreads émetteurs, aux couvertures de prêts et au coût du plan.

Retraité des éléments spécifiques

[1]

, la progression est de 3,2% pour les métiers, traduisant leur bonne dynamique commerciale.

Les charges d'exploitation diminuent de 4,0% au quatrième trimestre 2013 par rapport au quatrième trimestre 2012. C'est le quatrième trimestre consécutif d'économies de charges. Dans le cadre du programme MUST, qui s'attache aux charges informatiques, aux dépenses liées aux achats et à l'immobilier, 351 millions d'euros d'économies ont été réalisées en 2012 et 2013, dont 226 millions d'euros pour la seule année 2013, soit une avance de 31 millions d'euros sur l'objectif que le Groupe s'était fixé en 2011.

Le résultat brut d'exploitation s'établit ainsi à 1 156 millions d'euros au quatrième trimestre 2013.

Le coût du risque s'élève à 883 millions d'euros au quatrième trimestre 2013, contre 1 030 millions au quatrième trimestre 2012. L'amélioration observée sur Agos Ducato en est la principale explication. En effet, le coût du risque de cette filiale s'établit à 187 millions d'euros au quatrième trimestre 2013, contre 416 millions d'euros au quatrième trimestre 2012, soit une baisse de 229 millions d'euros. Par ailleurs, la cession de portefeuilles de créances douteuses d'Agos Ducato pour 1,4 milliard d'euros, quasiment intégralement provisionnées, masque l'impact de dotations complémentaires sur le taux de couverture des créances dépréciées.

A fin décembre 2013, l'encours de créances dépréciées (hors opérations de location financement avec la clientèle) s'élève à 15,

2

 milliards d'euros, proche du niveau de fin 2012 (-1,4%). Il représente 3,9% des encours de crédit bruts sur la clientèle et les établissements de crédit, à comparer à un taux de 3,6%

1

à fin décembre 2012. Le taux de couverture des créances dépréciées par des dépréciations individuelles atteint 53,3% à fin décembre

2013

contre 57,3%

[1]

à fin décembre 2012. Y compris les dépréciations collectives, le taux de couverture des créances dépréciées s'élève à 71,7% à fin 2013. Le calcul du taux de couverture se fait sur base d'encours sans déduction des garanties et sûretés disponibles. Le taux de couverture s'établit à 73,7% avant impact de la cession au quatrième trimestre de 1,4 milliard d'euros de créances douteuses d'Agos Ducato quasi intégralement provisionnées, stable par rapport au taux de couverture de fin septembre 2013. Les créances dépréciées en Italie, qui présentent structurellement un taux de couverture inférieur en raison des garanties, ont vu leur poids relatif augmenter et expliquent les variations des taux de couverture.

Le résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 206 millions d'euros pour le quatrième trimestre 2013. Pour mémoire, au quatrième trimestre 2012, il incluait l'impact des dépréciations des titres SAS Rue La Boétie et SACAM International ainsi que l'ajustement de la valorisation de titres consécutive à la fusion de Caisses régionales (impact cumulé de -141 millions au quatrième trimestre 2012), et la dépréciation de la valeur des titres de BES pour 267 millions d'euros.

Les gains ou pertes nets sur autres actifs, à 104 millions d'euros sur le quatrième trimestre 2013, intègrent 88 millions d'euros de plus-values, comptabilisées dans le pôle Activités hors métiers, liées aux cessions d'un immeuble dans Paris et de titres Eurazeo.

Crédit Agricole S.A. n'a pas enregistré de dépréciation de valeur des écarts d'acquisition au titre de l'exercice 2013. Pour mémoire, au quatrième trimestre 2012, la variation de valeur des écarts d'acquisition s'élevait à
-2 823 millions d'euros.

Le quatrième trimestre 2013 enregistre un produit d'impôt de 264 millions d'euros. Il inclut 223 millions d'euros au titre de la déduction fiscale des pertes liées à la dernière augmentation de capital réalisée chez Emporiki en janvier 2013 et un gain fiscal de 57 millions d'euros sur Cariparma et Agos Ducato, lié aux changements réglementaires de taux d'impôt et de règles de déductibilité en Italie.

Le résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession s'élève à -132 millions d'euros au quatrième trimestre 2013 (-1 079 millions d'euros au quatrième trimestre 2012 principalement liés à la cession d'Emporiki). Il intègre -39 millions d'euros au titre du projet de cession de la filiale en Bulgarie (passage en IFRS5) et -99 millions d'euros au titre du projet de cession d'entités nordiques CACF (passage en IFRS5).

Le résultat net part du Groupe de Crédit Agricole S.A. ressort ainsi à 612 millions d'euros au quatrième trimestre 2012, contre -3 905 millions d'euros au quatrième trimestre 2012. Les différents éléments spécifiques et non récurrents se compensent largement sur l'année et le quatrième trimestre.

Pour l'année 2013, le produit net bancaire s'élève à 16 015 millions d'euros, en légère hausse par rapport à l'année 2012. Les charges s'élèvent à 11 277 millions d'euros, en baisse de 3,0% par rapport à 2012, grâce aux efforts de maîtrise des dépenses. Le coefficient d'exploitation, à 70,4%, est ainsi en amélioration de 2,5 points sur l'année. Le coût du risque atteint 2 961 millions d'euros. L'amélioration observée est principalement due au recul du coût du risque chez Agos Ducato. Le résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 1 074 millions d'euros pour l'exercice 2013. L'impact de la cession des courtiers vient compenser les charges du quatrième trimestre liées aux projets de cession de CA Bulgarie et d'entités nordiques CACF, et le résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession se monte à +54 millions d'euros. Le résultat net part du Groupe s'établit à 2 505 millions d'euros. Les différents éléments spécifiques se compensent largement, et le niveau du résultat net part du Groupe avant éléments spécifiques est proche du niveau publié.

SOLVABILITE

Au 31 décembre 2013, le ratio Core Tier 1 s'établit à 10,0%, à comparer à 9,4% au 30 septembre 2013, en amélioration de 60 points de base sur le trimestre. Le ratio Tier 1 s'établit quant à lui à 10,9%, en hausse de 50 points de base par rapport à celui du 30 septembre 2013 tandis que le ratio global passe de 15,4% fin septembre 2013 à 15,8% fin décembre 2013.

La génération organique de capital, intégrant le résultat conservé du trimestre, contribue à hauteur de 15 points de base à la hausse du Core Tier 1.

La hausse du Core Tier 1 provient également pour 18 points de base du passage en méthode IRB sur le portefeuille Clientèle de détail de Cariparma. Pour mémoire, le traitement spécifique des assurances est identique à celui du 30 septembre 2013.

Les emplois pondérés, à 299,6 milliards d'euros, sont en baisse par rapport au 30 septembre 2013 (309,9 milliards d'euros).

Sous Bâle 3, le ratio CET1 non phasé au 2 janvier 2014 s'élève à 8,3%.

LIQUIDITE

Le bilan cash du groupe Crédit Agricole s'élève à 1 039 milliards d'euros à fin décembre 2013, à comparer à 1 032 milliards d'euros à fin décembre 2012 et à 1 049 milliards d'euros à fin septembre 2013.

L'ensemble des ressources de marché court terme, y compris les repos, atteint 168 milliards d'euros à fin 2013, en diminution de 3 milliards d'euros sur l'année et de 20 milliards d'euros par rapport au troisième trimestre 2013. Les actifs liquides au bilan, pour leur part, s'élèvent à 239 milliards d'euros au 31 décembre 2013, à comparer à 218 milliards d'euros au 31 décembre 2012 et à 246 milliards d'euros au 30 septembre 2013.

L'excédent des ressources stables sur les emplois stables au 31 décembre 2013 s'élève à 71 milliards d'euros, en hausse de 24 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2012 et de 13 milliards d'euros par rapport au 30 septembre 2013.

Les réserves de liquidité après décote se renforcent de 9 milliards d'euros sur l'année 2013 pour atteindre 239 milliards d'euros; elles couvrent 168% de l'endettement court terme brut, tant au quatrième qu'au troisième trimestre 2013, ainsi qu'au quatrième trimestre 2012.

Les différents émetteurs du groupe Crédit Agricole ont émis dans le marché et les réseaux 31,7 milliards d'euros de dette senior au cours de l'année 2013. Crédit Agricole S.A. a pour sa part levé 15,5 milliards d'euros de dette senior dans le marché en 2013, excédant son plan de refinancement moyen long terme senior de marché fixé à 12 milliards d'euros pour l'année. Ces levées ont été réalisées avec une durée moyenne de 6 ans à comparer à 6,3 ans en 2012 et un spread moyen vs mid-swap de 65,9 points de base par rapport à 122 points de base en 2012. Pour l'année 2014, le plan de refinancement moyen long terme senior de marché a été fixé à 10 milliards d'euros. Au 12 février 2013, 40% du plan était réalisé grâce à des émissions sur le marché senior de 4 milliards d'euros réalisées entre le 1er janvier et le 12 février 2014. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. a réalisé une émission de capital contingent Tier 2 de 1 milliard de dollars US en septembre 2013, suivie en janvier 2014 d'une émission d'Additional Tier 1 pour 1,75 milliards de dollars US.

RÉSULTATS PAR P

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