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Cybergun: 'se sent parfaitement armé pour 2014'.

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(CercleFinance.com) - Jérôme Marsac, Président et fondateur de Cybergun, fabricant de répliques d'armes factices destinées aux amateurs de jeux vidéo, de tir sportif ou de plein air, et aux collectionneurs, répond aux questions de Cercle Finan

(CercleFinance.com) - Jérôme Marsac, Président et fondateur de Cybergun, fabricant de répliques d'armes factices destinées aux amateurs de jeux vidéo, de tir sportif ou de plein air, et aux collectionneurs, répond aux questions de Cercle Finance, suite à l'annonce d'une recomposition du capital de la société et avant la parution du chiffre d'affaires annuel, fin avril.

Cercle Finance: Quel est l'intérêt de l'opération de recomposition du capital?

Jérôme Marsac: Tout d'abord, je redeviens le premier actionnaire du groupe, avec 12% du capital.

En outre, le flottant dépasse désormais 70%, permettant d'accroître la liquidité du titre sur Alternext à Paris.

La recomposition du capital découle de l'entrée de Vatel Capital, société de gestion indépendante spécialisée dans le financement en fonds propres des PME, ainsi que de la cession de parts détenues jusqu'ici par Amaury de Botmiliau.

Il a vendu ses titres sur le marché, directement ou par l'intermédiaire de la société Ingeco qu'il contrôle, mais reste administrateur de Cybergun.

Amaury de Botmiliau était entré au capital du groupe au printemps dernier, dans le but d'accompagner la restructuration financière de l'entreprise et d'assurer la transition.

Son audace, sa patience et sa confiance en notre équipe ont permis à Cybergun de se redresser et de poursuivre sa route aujourd'hui sur des bases saines, accompagné par des investisseurs institutionnels sur le long-terme.

CF: Quelle tendance d'activité a pu constater le groupe au cours de l'exercice écoulé?

JM: Nous sortons de deux années compliquées. Le groupe a mis en oeuvre toute une série de mesures de restructuration, passant par des cessions d'actifs, une augmentation de capital et le réaménagement des dettes, afin de repartir du bon pied.

En 2013, le groupe a pâti de la sortie simultanée de deux consoles de jeux vidéo de nouvelle génération (Xbox One de Microsoft et PlayStation 4 de Sony) juste avant les fêtes de fin d'année, entraînant une baisse mécanique du chiffre d'affaires, plus particulièrement aux Etats-Unis.

Le dernier exercice se caractérise donc par une diminution de l'activité mais devrait laisser place à une année 2014 plus favorable.

Traditionnellement, les exercices suivants la sortie de nouvelles consoles se révèlent positifs, à l'image de 2003 ou 2008. Les consommateurs font en effet leur retour.

Pour précision, Cybergun publiera le 29 avril prochain son chiffre d'affaires annuel de l'exercice clos le 31 mars 2014.

CF: Enfin, dans quel état d'esprit abordez-vous l'exercice qui vient de s'ouvrir?

JM: Nous abordons 2014 de manière prudemment optimiste, au vu des tendances constatées ces dernières semaines.

Ainsi, le groupe observe une stabilisation des ventes, voire une légère croissance en Europe, tirée par les pays scandinaves.

L'activité en Europe du Sud (Espagne et Italie), de même qu'en France, repart modestement et envoie quelques signaux favorables.

A l'inverse, les Etats-Unis font toujours preuve d'une certaine morosité, en raison des actions marketing de grande ampleur lancées par les géants américains du secteur des jeux vidéo.

Pour le nouvel exercice, le groupe se sent parfaitement armé pour fidéliser et conquérir les consommateurs, grâce à sa gamme de produits innovants, très bien accueillis.

Investissant fortement dans la R&D pour se démarquer, nous avons récemment sorti une nouvelle gamme de produits destinés au marché américain, une deuxième pour la région Asie et une troisième totalement électronique et novatrice.

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