(BFM Bourse) - Le constructeur automobile affiche de solides ventes pour l'année 2018, recueillant le fruit de ses investissements en Chine et l'international. Le groupe réalise maintenant près de la moitié de ses ventes hors d'Europe.
Les bonnes nouvelles se faisaient plutôt rares ces derniers temps pour le constructeur automobile français. Mais le groupe Renault a annoncé vendredi avoir vendu en 2018 un nombre record de voitures. L'an dernier, ce sont ainsi 3,884 millions de véhicules qui ont trouvé preneurs, un chiffre en progression de 3,2% par rapport à 2017.
Des résultats salués en Bourse. Vers 9h50, l'action Renault gagnait 1,28% à 56,85 euros, dans un marché où le CAC 40 progressait de 0,95%. En parallèle, son concurrent Peugeot reculait très légèrement à la même heure (à -0,09%).
Intégration de deux marques chinoises
Dans le détail, les ventes de la marque Renault sont en repli (-5,2% à 2,532 millions d'immatriculations) mais celles de Dacia (+7%, 700.798 ventes), Lada (+18,7%, 398.282 ventes) et Renault Samsung Motors (+14,9%, 84.954) progressent fortement. Par ailleurs, le groupe bénéficie de l'intégration depuis le 1er janvier 2018 de ses deux marques chinoises (Jinbei et Huasong), qui ont écoulé l'an passé 165.603 véhicules. Avec les volumes de Dongfeng-Renault (en baisse de 26,9%), ce sont 216.699 voitures qui ont été immatriculées en Chine l'an passé, qui devient ainsi le quatrième marché du constructeur derrière la France, la Russie et l'Allemagne. Et près de la moitié des ventes du groupe sont désormais réalisées hors d'Europe.
Parmi l'ensemble des gammes et des marques, ce sont les ventes de véhicules électriques qui progressent le plus rapidement (+36,6% avec 49.600 véhicules), suivies par celles des véhicules utilitaires (+33,7% à 619.229 unités).
Au chapitre de la gouvernance cependant, Renault est dans la tourmente depuis l'arrestation de son patron Carlos Ghosn au Japon. Depuis le début de cette affaire, l'action Renault a perdu près de 11,8% de sa valeur, même si elle a entamé un rebond depuis le début de l'année. Jeudi, le groupe a annoncé après une nouvelle inculpation de Carlos Ghosn "travailler activement à la recherche de la meilleure solution pour la gouvernance future", avec l'assentiment de l'Etat français qui détient 22% des droits de vote et 15% du capital.
Recevez toutes les infos sur RENAULT en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email