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Devises: l'euro en retrait face aux autres devises.

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(CercleFinance.com) - Ce midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne, la monnaie unique européenne repartait vers le bas en l'attente d'un accord entre la Grèce et l'Eurogroupe. A cette heure, l'euro recule ainsi de 0,37% à 1,13

(CercleFinance.com) - Ce midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne, la monnaie unique européenne repartait vers le bas en l'attente d'un accord entre la Grèce et l'Eurogroupe. A cette heure, l'euro recule ainsi de 0,37% à 1,1371 dollar, de 0,32% contre le yen à 135,60, et même de 0,87% à 0,7371 livre l'euro. En revanche, il reste stable contre le franc suisse.

En effet, selon la plupart des sources de presse, le gouvernement grec devrait finalement demander l'extension du programme européen de redressement et d'aide qui, selon ses termes actuels, se terminera à la fin du mois. On évoque une prorogation de six mois.

'Dans le bras de fer entre la Grèce et la zone euro, c'est la Grèce qui a craqué', commente Philippe Waechter, le directeur de la recherche économique de Natixis Asset Management, qui y voit un changement majeur.

Prenant du champ, Société Générale refait les comptes : depuis l'entrée de la Grèce dans la zone euro, le PIB du pays a reculé de presque 5%, soit une performance pire que celle de l'Italie (0%) ou de la moyenne de la zone euro (+ 12%), sans oublier l'Espagne (+ 18%).

Et que dire des pays de l'Union européenne extérieurs à l'Euroland, comme le Royaume-Uni (+ 26%), la Suède (+ 30%) ou la Pologne (+ 62%) ?

Et Société Générale de conclure : 'un plan de sauvetage de la Grèce qui n'ouvrirait aucune perspective de reprise économique ne ferait que reporter la survenance de la crise de quelques mois'. A suivre.

Notons par ailleurs que les cambistes ne perdent pas de vue que la BCE va fortement augmenter la taille - et le type - de ses rachats d'actifs obligataires dès le mois prochain. Même si rares sont les courtiers qui croient aux vertus économiques d'un 'quantitative easing' (QE) à l'européenne.

'Si la BCE met aujourd'hui en place un Quantitative Easing, ce n'est pas réellement par conviction mais après avoir subi la pression des investisseurs. Il suffit d'ailleurs de se reporter aux déclarations de Mario Draghi à l'automne pour mesurer à quel point il croit peu aux effets de cette action sur l'économie européenne qui ne remplace en rien l'action des gouvernements. Mais en Europe, la banque centrale peut au moins permettre aux pays de gagner du temps en espérant que le redémarrage vienne d'ailleurs, et des Etats-Unis en particulier', indiquaient ce matin les analystes de Kepler Cheuvreux..

Cet après-midi aux Etats-Unis, les cambistes seront attentifs à plusieurs données au titre du mois de janvier, à savoir les prix à la production, les permis de construire et les mises en chantier de logements, puis la production industrielle.

'Les investisseurs pourraient se montrer plus réactifs à la publication des minutes du dernier FOMC', estime un analyste d'Aurel BGC, rappelant que ces dernières semaines, six membres ont clairement indiqué désirer une hausse des taux directeurs 'mi-2015'.

'Ils militent, par conséquent, pour le retrait du mot 'patient' du communiqué de mars. A l'inverse, deux 'colombes' s'opposent clairement à cette première hausse du fait de la faiblesse de l'inflation', précise-t-il.

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